Page 19 - WANDAYANCE MAGAZINE
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FOOT
EN PLEINE
Qu'avez-vous fait depuis la fin de votre carrière professionnelle ?
Depuis la fin de ma carrière, je suis à plein temps engagé dans l’évolution et le développement
de mon centre de formation de football (CEAF ACADEMY CITY SPORT). Le centre est en pleine évolution structurelle et organisationnelle afin de nous adapter aux réalités et de faciliter
nos démarches pour trouver des partenariats. Je m’occupe également de mes activités caritatives
à travers ma fondation COKOC (Cercle Olivier KAPO Pour Les œuvres Caritatives) qui sera dans quelques semaines CEAF FONDATION.
Dans quelle localité se trouve votre centre de formation ?
Le centre est en ce moment
à Vridi (quartier de la
ville d’Abidjan) pour des questions de proximité. Cependant, nous avons
pu acquérir un site dans
la ville d’Adiaké situé au sud-est du pays. Un endroit paisible et reculé des bruits de la ville. Ce centre va répondre aux normes et
aux installations en termes d’infrastructures aux grands centres d’Europe.
Quelles sont vos
ambitions ?
Notre objectif est d’aider les jeunes africains
en général et les jeunes ivoiriens en particulier.
Il faut tout de suite dire une vérité indubitable. Nous allons nous inspirer de l’académie de l’Asec Mimosa (club mythique d’Abidjan avec lequel le technicien français Jean-Marc Guillou a travaillé) qui reste une référence dans le monde
Cette académie a sorti de grands joueurs comme Yaya Touré, Copa Barry, Kolo Touré, Maestro, Baky Koné, Emmanuel Éboué et j’en passe. Nous ambitionnons donc d’aider les jeunes amoureux de football à accéder à une carrière professionnelle
dans les conditions idoines.
Quand est née cette idée d’académie ?
Le CEAF (ACADEMY CITY SPORT) est né
en 2007, mais mon implication n’était pas forte parce que j’étais encore en activité. C’est en
2015 que j’ai pris véritablement les commandes autour d’une équipe et d’un personnel dévoué qui travaillent d’arrache-pied pour obtenir des résultats satisfaisants, donc nous comptons avoir une structure viable et pérenne.
Est-ce vraiment ce que vous vouliez faire ? En d’autres termes avez-vous anticipé votre reconversion ?
Oui le football, c’est ma passion. L’AJ Auxerre m'a donné une formation à tous les niveaux qui aujourd’hui me permet de m'investir. Mon objectif est donc de réussir dans ce vaste projet. L’amour de vivre sa passion et d’aider les jeunes. Vous savez, je suis un enfant d’un quartier modeste d'Abidjan, j’ai donc eu la chance de côtoyer des sommités comme Zidane, Henry et Nedved,
j'ai affronté Cristiano Ronaldo ou Ronaldinho. Je veux essayer de donner cette chance qui m’a été donnée par mon action.
Aujourd’hui vous résidez en
Côte d’Ivoire, quel regard le public ivoirien porte-t-il sur vous, l’ancien
international français ?
Bon, je ne peux vraiment pas donner une réponse. J’ai les félicitations des aînés comme Abdoulaye Traoré, Dao Lassina, également celles des amis comme Kader Keita, Copa Barry et Didier Drogba. C’est l’occasion pour moi de remercier le président Sidy Diallo, monsieur Sory Diabaté et l’ensemble des membres du personnel de la Fédération ivoirienne de football■
(ITW réalisée en septembre 2020)
LUCARNE
HIVER 2020/21
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WANDA