Page 13 - PANORAMA N°208
P. 13

                                 La renaissance de la Fée verte
Pendant des années, l’absinthe reste une boisson régionale essentiellement consommée dans la région de Pontarlier qui devient la capitale de l’absinthe (en 1900, vingt-cinq distilleries emploieront 3000 des 8000 Pontissaliens malgré la lutte contre l’alcoolisme menée par le dé- puté de la région Philippe Grenier).
En 1830, les soldats français colonisent l’Algérie et les officiers leur recommandent de diluer quelques gouttes d’absinthe dans l’eau pour faire passer les désagréments de la malaria et de la dysente- rie. Les soldats, à leur retour en France, popularisent cette boisson à travers tout le pays. Titrant 68 à 72° dans la bouteille, l’absinthe est alors diluée dans des verres hauts et larges (à un volume d’absinthe sont ajoutés six à sept volumes d’eau fraîche versée goutte à goutte sur un sucre posé sur une cuillère percée, elle-même placée sur le verre afin d’exhaler ses arômes)
Relativement chère au début des années 1850, elle est surtout consommée par la bourgeoisie, devenant la « fée verte des bou- levards ». Puis, sa popularité ne cesse de grandir puisqu’en 1870, début de la guerre franco-prussienne, où l’absinthe représente 90 % des apéritifs consommés en France. En 1860, à Avignon, Jules-François Pernod fonde la société Jules Pernod, d’abord spé- cialisée dans l’extraction de la garance, qu’il transforme en 1872 en Société Pernod père et fils, puis à partir de 1884, il se lance dans la distillation de l’extrait d’absinthe dans son usine de Montfavet. La production d’absinthe augmente, entraînant une diminution des prix et une popularité grandissante.
Le 11 août 1901, l’usine Pernod à Pontarlier prend feu et un employé de l’usine prend l’initiative de vider les cuves d’absinthe dans le Doubs, afin d’éviter qu’elles n’explosent. On raconte que les soldats en garnison à Pontarlier remplissaient leur casque de ce breuvage. Le lendemain, on en retrouvait des traces, à la source de la Loue, ce qui permit de découvrir l’origine de cette rivière, tout en constituant la première coloration de l’histoire de l’hydrologie.
( Source Wikipédia)
   Bruno CIARELLI, Président national du Club 41 échange son fanion
   Les membres du LCF de Pontarlier aux côtés d’ Emmanuelle LECUYER, Présidente nationale, d’Alexandra CINTRAT, présidente de la région et Julie GENTIL, IPP du club «marraine» de Dijon
    Christiane FIUMANA, Vice Présidente nationale AGORA échange le fanion
René EMILLI (ex tabler) félicite et remet le fanion de la Ville de Pontarlier à Cassien BREY, président fondateur du Club 41 de Pontarlier Absinthe 361 puis à Laetitia CHARBONNIER, présidente fondatrice du LCF de Pontarlier et à Yoann GUERIN, président du Club de la TRF 254 de Pontarlier qui fêtait ses 40 ans.
 Dans la marmite j’y suis tombé ilya40anslorsdelaremise de charte de la Table Ronde Pontissalienne. Et cela fait 40 ans que je me nourris de cette potion magique qui engendre la culture de la responsabilité, de l’acceptation des différences, et le respect des valeurs humaines que sont l’amitié et la tolérance. En se rapprochant on peut mieux se
connaître, et mieux se connaître c’est mieux se comprendre, et mieux se comprendre est facteur de Paix. Cela peut être perçu comme une grande ambition, trop grande peut-être, mais qui se mesure à l’aune de votre sens des responsabilités, à la richesse et la densité des relations multiples
que vous entretenez.
René EMILLI (09/12/2017)
 Emmanuelle LECUYER, Présidente nationale Ladies’Circle France échange son fanion
 Déc. 2017 - N° 208 - Page 11



















































































   11   12   13   14   15