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LA FIN DE LA GUERRE
La  n de la guerre sonne l’heure d’un grand bouleversement pour tous les corsaires et  ibustiers combattant aux Antilles.
Une paix générale est publiée, le jeudi 24 août 1713, à la Martinique. Elle met aussitôt un terme à la légalité de leurs actions sur les océans. En e et, la légitimité d’un corsaire, quel qu’il soit, ne vaut que par temps de guerre.
Les corsaires sont en e et autorisés, par un document appelé « lettre de marque » ou « lettre de commission », émanant de leur monarque respectif, à attaquer tout navire battant pavillon ennemi.
Mais, une fois la paix revenue, ces lettres de marque deviennent caduques ; un corsaire ou un  ibustier qui continue dès lors ses attaques et ses pillages bascule aussitôt dans l’illégalité. Il tourne forban, pour reprendre l’expression de l’époque. Voilà précisément ce qui va arri- ver au capitaine Olivier le Vasseur.
Mais il n’est pas le seul dans ce cas ! Ils sont même des milliers, principalement anglais, à vivre ce même destin...
CI-DESSOUS :
LES LETTRES DE MARQUE, UNE NÉCESSITÉ POUR LE CORSAIRE.
À DROITE :
CES LETTRES ÉMANAIENT DE LEUR MONARQUE RESPECTIF.
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