Page 52 - Rapport Activite CACEM
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environnement : poursuivre
et renforcer les engagements LA GESTION DE L’EAU
Opération Pays propre avec les Ambassadeurs du Cadre de Vie de la CACEM : Nettoyage plage Pointe des nègres
Tout à la fois une ressource à gérer, une menace à anticiper et un écosystème à préserver, l’eau fait partie des prérogatives de la politique de la Communauté d’agglomération.
Contrat de Baie
Le Contrat de Baie, réalisé entre 2010 et 2017, était le premier « contrat de milieu » initié en Martinique. Il s’agissait d’un programme de 65 actions, porté par la CACEM et mobilisant 45 maîtres d’ouvrages. L’objectif de ce projet ambitieux est de participer à la reconquête qualitative des eaux et des écosystèmes de la baie et de son bassin versant, sur un territoire s’étalant sur 14 communes.
Ce 1er contrat de baie a permis de faire l’acquisition d’importantes connaissances sur les écosystèmes de ce territoire, de fédérer des acteurs différents autour d’un même Comité de Baie, d’améliorer la situation de la baie sur de nombreux domaines, et a permis à la baie de Fort-de-France d’accéder au club des plus belles baies du monde. A la suite d’une évaluation de cette première
« Mise en œuvre de la compétence Gemapi er
phase et d’un important travail de concertation, un second contrat de baie sur 5 ans, avec un volet opérationnel renforcé, a été défini et présenté le 12 décembre 2019.
Plan EAU DOM : signature du contrat de progrès CACEM- ODYSSI
Le premier contrat de progrès, rédigé par la CACEM et sa régie ODYSSI, a été présenté et signé le 11 avril 2018 à la conférence des acteurs de l’eau, pour être signé par le préfet de Martinique, les présidents de la CACEM et d’ODYSSI et les financeurs.
Ce contrat retient six axes de progrès, déclinés ensuite dans un plan d’actions qui s’inscrit sur une durée de mise en œuvre de cinq ans, représentant un coût global de réalisation de l’ordre de 66 M€ (eau potable 36 M€ et assainissement 30 M€).
Depuis le 1 janvier 2018, en tant que communauté d’agglomération, la CACEM s’est vue confier l’exercice de
la compétence GEMAPI : gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations. Autrement dit, elle est devenue
le chef d’orchestre de l’aménagement durable conciliant la prévention des inondations et de la submersion marine, tout
en veillant au respect de la biodiversité et des écosystèmes des milieux aquatiques. Une équation complexe qui réunit plusieurs groupes d’acteurs et signifie une compréhension et une intégration fine de tous les enjeux du grand cycle de l’eau.
Elle est complétée depuis le 1er janvier 2020 par l’exercice de la compétence Gestion des Eaux Pluviales Urbaines. Si l’approche a longtemps été de favoriser une évacuation rapide des eaux de pluies, générant des volumes d’eau et de pollution très conséquents en aval, les spécialistes commencent à revoir
leur copie en conseillant de favoriser une rétention en amont des eaux : à la fois pour les eaux de rivières, en les connectant par exemple aux zones humides, et pour les eaux pluviales, en favorisant la création de bassin de rétention.
Axe n°1 : clarifier la gouvernance des services d’eau et d’assainissement
Axe n°2 : renforcer les équipes et le fonctionnement de la Régie Axe n°3 : maintenir les conditions d’une bonne
gestion financière
Axe n°4 : améliorer la performance technique
du service d’eau potable
Axe n°5 : développer l’accès à l’assainissement
et renforcer les services
Axe n°6 : transférer la compétence Eaux Pluviales Urbaines.
Opération " Plus belle ma baie, plus propre ma baie " - Plage de la française à FDF - Juillet 2019
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