Page 19 - Banff Magazine 2020
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- Concernant le bivouac, j’évite parfois de passer la nuit dehors, en commen- çant à des heures inimaginables ou en poursuivant la course durant la nuit. Cela m’a demandé de nombreuses années pour vraiment apprécier l’ex- périence du bivouac en montagne, dans un lieu où je suis potentiellement exposé. Si je parviens à dormir, je ne me mets pas la pression, sauf si la course est difficile. Une bonne nuit de sommeil permet d’apprécier la journée et la course suivantes ; une nuit de bivouac misérable augure, quant à elle, des lendemains beaucoup moins radieux.
- Côté matériel photo, je suis très rigoureux, et donc adepte des appareils assez volumineux. J’aime beaucoup prendre des clichés avec une lumière rasante à l’aube, et seul un appareil photo muni de capteurs grand format le permet avec une qualité suffisante. Je trouve aussi difficile de manipuler de petits appareils avec les
gants dans le froid, j’emporte donc un appareil photo réflex numérique. Le seul moyen d’économiser un peu de poids, c’est de prendre moins d’objec- tifs, mais en général, j’en ai deux, au cas où...
- Même dans des conditions extrêmes, les appareils photo sont logés dans des étuis rembourrés que j’installe autour de ma taille pour un accès rapide. Ce n’est pas toujours très confortable, mais je suis toujours prêt.
- Pour la photographie de montagne, je m’équipe d’un zoom grand-angle (16-35/18-35 mm) et d’un téléobjectif (70-200 mm f4). Le téléobjectif est dédié avant tout aux prises de vues de paysages, mais si la voie est extrême et que le poids est un facteur détermi- nant, je le laisse en bas... mais ça reste rare.
Source : Montagnes Magazine – Mathias Virilli - www.montagnes-magazine.com
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