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Lee Ufan, artiste d’origine coréenne mais vivant et enseignant au Japon, est le seul artiste à se voir dédier un musée entier à Naoshima.
forme brute et de manière éphémère.
Les travaux se concentrent autant sur l’interdépendance entre ces différents éléments et l’espace environnant que sur les matériaux eux-mêmes.
Osmose...
Un musée pensé sous le signe de l’harmonie: entre la nature et l’art, entre formes brutes et éléments travaillés et enfin entre Tadao Andô et Lee Ufan qui collaborèrent étroitement pour façonner le musée à leur image.
Lee Ufan y pose ses oeuvres minimales.
Pierre claire, gravier, acier, sa trilogie formelle y trouve un écho parfait. Tout comme le Chichû, ce musée est à demi enterré.
De grands murs en béton, oeuvres de Tadao Andô, forment un corridor qui mène les visiteurs jusqu’à l’entrée du musée.
Le musée Lee Ufan
pour rendre hommage à son ami artiste, architecte et philosophe à l’occasion de la première édition de la triennale de Setouchi.
Lee Ufan est célèbre au Japon depuis les années 1960 et 1970 pour sa participation au mouvement artistique mono-ha* prônant l’art brut, conceptuel et minimaliste.
Mono-ha est le nom d’un mouvement artistique japonais actif de 1968 à 1975.
Les artistes de Mono-ha ont exploré la rencontre entre les matériaux naturels et industriels tels que la pierre, les plaques d’acier, le verre, les ampoules électriques, le coton, l’éponge, le papier, le bois, le fil, la corde, le cuir, l’huile, la paraffine et l’eau, en les arrangeant, seuls ou en combinaison les uns avec les autres, en grande majorité sous une
* « Mono-ha » signifie littéralement École (-ha) des choses (mono) ».
est un projet de Tadao Andô


































































































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