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Au carrefour
des solidarités
Mai 2004 – n° 37
6-8 rue du Ponceau - 59140 Dunkerque - tél. 03 28 63 70 40 - mail. carrefourdessolidarites@wanadoo.fr
Agenda Comme annoncé dans le dernier « Au carrefour », notre
assemblée générale a été un lieu d’échange entre les
du Carrefour associations et les partenaires institutionnels présents. En voici
quelques échos.
Les 13 et 17 mai Quelle place ont les personnes pauvres dans nos
Formation sur
les lois de l’immigration associations ?
proposée par l’URIOPSS
à la Maison de quartier de Autant d’associations, autant de pratiques : de la présence
chaleu-reuse à l’accompagnement exigeant en passant par toutes
Dunkerque Centre les sortes d’aide directe. Certaines profitent de l’aide apportée
36 rue de Soubise
pour fournir de l’information concrète. Mais la première
demande des familles et leur premier besoin, c’est le service
qu’on leur apporte. De quel droit leur imposerions-nous autre
chose ? Pour d’autres, l’essentiel est que ces personnes
Les 15 et 16 mai retrouvent les ressorts de se battre et d’agir comme citoyens.
Portes ouvertes Leur permettre de se constituer et de vivre en communauté est
A Emmaüs
de 10 h à 18 h une autre réponse.
62 rue de la gare On voit bien que chacune des associations a son mode d’inter-
(quartier du Moulin) vention qui vient de son expérience. C’est la richesse du
à Grande Synthe Carrefour que de permettre des échanges exigeants entre elles. Si
notre première vocation est la solidarité, celle-ci n’est pas
séparable de la montée en citoyenneté. Les pauvres ne sont
décidément pas des citoyens de seconde zone.
Mardi 18 mai
Commission Femme, 3 nouvelles questions
famille
de 14 h à 16h Elles ont été exprimées au cours du débat et, même si certaines
dans les locaux du Carrefour ne sont pas complètement nouvelles, nous continuons à être
Sur le thème : démunis pour y répondre avec une complète pertinence.
Les relations et/ou les conflits - les jeunes
intergénérationnels - les personnes immigrées en voie de régularisation
Rencontre co-animée par - les personnes atteintes d’une maladie mentale.
Madame Brigitte Decatoire
de l’association « Aladho » Des institutions locales aussi déconcertées que les
associations ?
Nous avons rappelé fortement que le nombre des personnes souf-
frant de leur situation de précarité augmentait à nouveau
fortement. Nos ressources, celles que nous pouvons partager
comme celles qui nous permettent de nous organiser,
diminuaient. Les rares institu-tions représentées l’étaient par des
personnes qui sont intervenues plus comme des militants que
comme les représentants de leur institution. Celles-ci seraient-
elles aussi déconcertées que les associations face à cette
situation ?
En direct des associations

