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Deux blennies-loups du Paci que (Anarrhichthys ocellatus) lovées dans une alcôve au fond du Grand Océan.
Fondé en 1959, l’Aquarium du Québec est situé à l’entrée de la ville, tout près du pont de Québec. Les travaux de 2002 en ont fait un magni que complexe et ceux à venir promettent une expérience encore plus impressionnante.
Amaliak, un morse de l’Aquarium
complexe nous semblent pleinement justifiés. À quelques encablures du  euve Saint-Laurent, cette artère historique et combien vitale, l’Aquarium propose à la fois une interprétation du fleuve, de l’eau douce jusqu’au golfe, et des découvertes plus exotiques susceptibles d’intéresser autant les jeunes que les adultes. On y rencontre 226 espèces de poissons, d’innombrables invertébrés, deux ours polaires, cinq morses et neuf phoques.
De l’eau douce à l’eau salée
Paul Boissinot occupe le poste d’of cier de plongée de l’Aquarium depuis 14 ans. Quand Michel a proposé une plongée-reportage, sa réponse a été : « Peut- être? » Il faut dire que, mis à part les employés, on compte sur les doigts d’une main les gens qui ont le privilège de plonger dans le Grand Océan.
L’Aquarium du Québec a une mission touristique, éducative et de conservation; ce n’est pas un centre de villégiature de plongée. Plonger dans le bassin principal de l’Aquarium nécessite une logistique impressionnante et on comprend pourquoi peu de gens y ont accès.
En passant de l’eau douce à l’eau salée, on observe les mille et une espèces qui peuplent nos lacs, nos
rivières et, bien sûr, le Saint-Laurent. Même les plon- geurs aguerris peuvent en apprendre beaucoup et découvrir des espèces qu’ils n’ont sans doute jamais vues lors de leurs excursions subaquatiques. Il n’y a pas meilleur endroit pour initier des enfants aux espèces qui peuplent nos eaux. Et n’ayez crainte : histoire de captiver leur attention, on a même prévu des bassins où ils peuvent rencontrer Nemo, ce gentil poisson-clown qui, à défaut de fréquenter nos eaux tempérées, n’en demeure pas moins photogénique.
De l’Atlantique au Paci que
De manière surprenante, les espèces qui peuplent le bassin principal de l’Aquarium ne proviennent pas de l’Atlantique. On a plutôt prévu faire découvrir aux gens de l’Est du Canada des spécimens qui fré- quentent la côte du Paci que, à l’autre bout du pays.
Comme vous vous en doutez, toute plongée dans le Grand Océan est précédée d’un rituel destiné à assu- rer la sécurité des espèces qui y vivent et celle des plongeurs. On stérilise toute pièce d’équipement qui entre en contact avec l’eau du bassin. Cela inclut le matériel de plongée, mais aussi les caissons étanches, les  ashes et autres accessoires nécessaires à la prise de vue. Pas question de contaminer les 350 000 litres d’eau où vivent de précieux pensionnaires.
Michel discute du plan de plongée avec Paul Boissinot, plongeur-chef de l’Aquarium.
En Profondeur – Vol. 16, no 3 47


































































































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