Page 8 - Rebelle-Santé n° 221 - Extait "Chardon Marie + Lithothérapie"
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RENCONTRE
Anne Dufour
Alexia Authenac
NATUROPATHE À TOULOUSE
Chaque mois, nous partons désormais à la rencontre d’un ou d’une thérapeute. Naturopathe, aromathérapeute, ostéopathe, réflexologue, sophrologue, acupuncteur... Faisons mieux connaissance avec ces praticiens qui vous accompagnent ! Aujourd’hui, nous rencontrons Alexia Authenac, naturopathe à Toulouse.
© Kevin Serafin
Rebelle-Santé : Quand, comment et pourquoi êtes-vous devenue naturopathe ?
Alexia Authenac : Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il y a 12 ans. Avant, j’étais cadre com- merciale dans la santé. Cela se passait très bien mais c’est un métier usant, difficile. J’ai d’abord décidé de me former aux fleurs de Bach (aspect émotionnel), qui m’avaient sauvée d’une crise de panique à l’âge de 22/23 ans. J’étais si reconnaissante à ces fleurs que je voulais le dire aux autres ! Et puis je me suis for- mée au reiki (aspect énergétique), et alors le champ des possibles s’est ouvert. On voit la vie différemment, on a envie de la vivre différemment. Enfin, je me suis formée en naturopathie pour étudier les plantes, les vitamines, les minéraux, la micronutrition (aspect cor- porel), bref, le concret. J’avais déjà de solides bases en anatomie, physiologie et physiopathologie du fait de mon précédent métier dans la santé : nous profitions de nombreuses formations scientifiques continues. Ainsi, j’avais un panorama complet de formations pour traiter le corps et l’esprit, et je me suis lancée. Je consulte depuis 10 ans.
Quels sont vos plus grands succès ?
Juste avant que l’on se parle, j’ai eu une maman au bout du fil au sujet de sa fille de 11 ans que j’avais
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vue en consultation. Elle a traîné un staphylocoque doré pendant 4 ans, suivie par des médecins qui lui ont prescrit antibiotique sur antibiotique : au bout de tout ce temps et de tous ces traitements, elle avait toujours son staphylocoque, avec un terrible abcès à l’aisselle qui la faisait beaucoup souffrir. Nous avons mis en place ensemble une stratégie globale basée sur les piliers de la santé : alimentation plus saine (moins sucrée), application d’huile de coco (bactéricide) et autres recommandations... Au bout de quelques se- maines, son problème avait totalement disparu. Quel soulagement ! Mais je pense aussi à des cas plus cou- rants, comme la gestion du poids.
Qu’apporte la naturopathie pour la personne qui veut perdre du poids ?
Elle accompagne la personne plutôt que de focaliser sur les kilos en trop. Je pense à cette infirmière venue me consulter pour surpoids. Elle était stressée et avait un syndrome métabolique – stockage de graisse abdo- minale, excès de cholestérol, anomalies glycémiques dérivant vers le diabète de type 2... : son corps s’était mis en mode « stockage ». Nous avons travaillé sur ses émotions puisque c’était le nœud du problème, elle a aussi participé à des ateliers de méditation (voir page 41), a modifié son alimentation et a eu recours


































































































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