Page 3 - Rebelle-Santé n° 190 "La thérapie sonique"
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« Pour être en belle santé, il faut parfois se rebeller. » Rebelle-Santé
éditorial
Ne laissez pas gagner la peur...
Devant un danger à affronter, on a toujours deux solutions possibles – je ne compte pas la fuite – : s’associer ou se diviser. Quand des humains sont à l’origine de la menace, ils cherchent à tout prix à nous faire tomber dans le deuxième camp. Un exemple tout simple et très actuel : les fanatiques qui commettent les attentats en Occident ces dernières années le font au nom d’un groupement,
Daesh, qui ne s’est jamais caché de vouloir provoquer une guerre de religion mondiale : les musulmans contre les autres. Ils affichent clairement cet objectif de division des populations. Le piège est ouvertement tendu. En se laissant gagner par la peur, on y tombe. Ce mois-ci, dans son article, Didier le Bail invite celles et ceux qui sont hypersensibles à cet hyperterrorisme (que nous ne pouvons pas fuir à moins de rester cloîtré, reconnaissons-le, puisque ces fous peuvent frapper partout et tout le temps) à faire en sorte de reprendre espoir et de retrouver, malgré tout, la sérénité.
Les actualités, qu’il s’agisse de la radio et surtout de la télé, nourrissent le foyer de la peur mieux encore que les terroristes eux-mêmes... Que faire ? On peut éteindre, c’est une solution. Comme l’explique Shawn Achor dans son ouvrage Choisir l’optimisme (Belfond 2015), la plupart des informations ne sont finalement que des « bruits » : « Ainsi, un tremblement de terre en Birmanie est tragique mais échappe complètement à notre contrôle. Par consé- quent, sauf à projeter quelque chose pour secourir les victimes, passer la journée à suivre l’évolution de la situation ne sert qu’à vous entourer de "bruit". Si, en revanche, vous souhaitez envoyer de l’aide, prier pour les sinistrés, ou faire vœu de vivre d’une manière plus signifiante et résolue, alors cet évènement aura été un signal utile. » En résumé, toute information qui vous distrait ou vous déprime, sans vous inciter à changer vos habitudes ou à réagir, est un bruit qui vous pollue.
Parfois, on est obligé de se tenir informé (quand on est journaliste, par exemple). Dans ce cas, rien de tel qu’agir concrètement pour ne pas se laisser gagner par la peur ou la déprime. Et surtout, ce n’est pas au travers d’un écran, d’ordinateur ou de télé, que l’on peut se faire sa propre idée. Si, par exemple, vous êtes de celles et ceux qui sont terrorisés à l’idée que les réfugiés (si mal accueillis en France et qui dorment à même la rue, à Paris, pour certains) sont des assassins en puissance, ou bien des lâches qui ont aban- donné les leurs au lieu de se battre, rien de tel qu’aller à leur rencontre pour vous forger votre propre opinion. C’est en s’ouvrant aux autres, en se confrontant à la réalité, que l’on peut mieux comprendre et peut-être aussi chasser ses peurs et, pourquoi pas, faire preuve de tolérance et de générosité plutôt que vivre replié sur ses angoisses.
Je vous souhaite une bonne lecture,
Sophie Lacoste
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