Page 30 - Hors-Série n° 19 de Rebelle-Santé
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30 │ Rebelle-Santé Hors-Série n° 19
Il y a bien longtemps, les Égyptiens et les Babyloniens se servaient du vinaigre pour conserver leurs aliments. Les Grecs et les Romains le diluaient dans l’eau pour leur boisson quotidienne. Et puis on a eu vite fait de l’appré- cier comme condiment, de le parfumer avec des herbes... Une bactérie, l’Acetobacter, transportée par les poussières de l’air, fixe l’oxygène de l’air sur l’alcool et le transforme en acide acétique. Avec cette fermentation acétique, les bactéries se multiplient à la surface du liquide et finissent par « tisser » une sorte de voile blanchâtre : c’est la fa- meuse « mère de vinaigre ». La première fois, il faut un peu de temps mais, ensuite, il suffit d’ajouter du vin (ou de prélever un peu de mère pour l’ajouter à du vin) au vinaigre déjà prêt pour une transformation rapide de l’alcool en acide acétique.
Choisir son vinaigre
Si vous ne fabriquez pas vous-même votre vinaigre, pre- nez soin de sa qualité au moment de l’acheter. Évitez les produits industriels et préférez les fabrications artisa- nales, en laissant de côté les vinaigres pasteurisés dont les enzymes sont détruites. Et si possible, achetez-le au rayon bio.
En externe, il soigne presque tout !
Les vertus antiseptiques et astringentes du vinaigre en font un remède à bien des petits « bobos ». Une étude me- née sur 30 personnes souffrant de myringite granuleuse (une inflammation du tympan) a montré que le vinaigre était plus efficace, dans ce cas (en utilisation locale), que les antibiotiques. Excellent désinfectant en général, il peut être utile en cas de pied d’athlète (mycose des orteils), dilué dans de l’eau en dernier rinçage des cheveux pour lutter contre les pellicules, en gargarismes en cas de maux de gorge (1 cuillerée à soupe diluée dans 1 verre d’eau). On l’emploie aussi pour se nettoyer les oreilles (dilué pour moitié avec de l’eau).