Page 47 - L’ÉLÉPHANT... SIRE !

L’ÉLÉPHANT... SIRE !
LE ROI, de l’intérieur. – Qu’ils entrent ! LE GARDE. - Baissez la tête. Entrez.
Zakariyya avance, suivi des autres, le regard perdu et le pas mal assuré, tant ils sont effrayés et troublés.
DES VOIX, apeurées et tremblantes.
- Le roi, avec son sceptre à la main !
- On croirait le soleil !
- Ne lève pas la tête !
- Les gardes sont comme des fantômes ! - Il y en a à chaque coin et recoin.
- Comme ce trône est haut !
- Et le roi brille comme un astre !
- Le roi...
Les traits se figent. La peur se transforme en un silence glacé. Tout le monde, Zakariyya en premier, a la tête baissée. Ils marchent d’un pas lourd, ils se plient en deux et n’osent plus se relever ensuite.
LE ROI. - Que veulent les sujets de leur monarque ?
(Un silence pesant règne. Aucun frémissement, aucun mouvement. Un ensemble de corps courbés et figés).
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