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courant. Les Monitor Audio Studio sont des enceintes exceptionnelles autant par leur conception que par leur sonorité. Je vous avoue avoir eu un petit un coup de foudre pour ces mini moniteurs et j’ai bien l’inten- tion de les revoir un jour.
L’installation de notre chaîne
J’ai débuté par la platine qui est assez simple à monter. Il suffit d’installer la courroie, le plateau, le tapis en feutre et le petit câble pour l’antipatinage. Tout est ajusté en usine, et la platine est prête à diffuser de la musique en quinze minutes. Quant à l’amplificateur, j’ai dû prendre le temps de lire un peu le ma- nuel, histoire de bien comprendre son fonc- tionnement. Comme je suis en Windows, j’ai installé un pilote dans mon ordinateur afin de pouvoir me brancher en USB. J’ai simple- ment utilisé le câble de courant fourni dans la boîte de l’ampli. La dernière étape consis- tait à monter les enceintes sur leurs supports et à les positionner. La boutique sensation Musicale avait pris soin d’indiquer comment monter les supports et les plateformes d’iso- lation. Curieusement, les supports fournis sont dotés de pointes en caoutchouc et leur ajustement se fait très facilement. Par contre, l’ensemble support-plateforme d’isolation
est légèrement chancelant. Même si, du point de vue des performances musicales, le système de support proposé fonctionne à merveille, si vous avez de jeunes enfants, vous allez devoir oublier ça. Monitor Audio propose d’ailleurs un support dédié à ces petites enceintes lequel s’appelle tout sim- plement Stand et offre une meilleure sta- bilité. Les enceintes Monitor Audio Studio peuvent fournir une quantité délirante de basses fréquences et il vaudra mieux les éloi- gner des murs. Après quelques expérimen- tations, j’ai abouti à environ 30 po du mur ar- rière en les orientant presque complètement vers la zone d’écoute.
Let’s go ! C’est l’heure de la musique !
C’est avec l’utilisation de la platine Pro-Ject et de la cartouche 2M Blue de ortofon que les premières notes ont envahi ma salle de musique. Belle basse, bonne solidité, ce sont mes premières impressions à l’écoute de la pièce Calling Elvis de l’album On Every Street de Dire straits. Ce qu’on remarque ensuite, c’est à quel point le timbre est juste et la spatialisation tridimensionnelle. La voix de Mark Knoppler semble suspendue dans le vide, avec une belle discrétion. Elle garde tout de même toute sa clarté, sans aucune
sibilance, et permet de bien comprendre tous les mots de chacune des chansons. Tant qu’à être dans l’écoute de versions remasté- risées, j’ai décidé d’y aller avec le nouveau Deux cents nuits à l’heure XL du duo Fiori– séguin. La petite platine Pro-Ject permet d’apprécier toutes les différences subtiles comparativement à la version originale. Grâce à son excellente résolution, on perçoit une meilleure clarté et de fins détails sur la nouvelle version, ces derniers étant plus masqués sur la version originale. Le nouvel album est plus décontracté dans sa présen- tation et la Pro-Ject le rend bien en lui don- nant une texture calme et reposante, surtout sur la pièce Chanson pour Marthe. Difficile de croire que nous écoutons une platine vinyle d’entrée de gamme. Je me suis amusé à comparer les deux aiguilles. Entre la rouge et la bleue, pas de doute, la bleue est supé- rieure. Elle offre une reproduction réduite en bruit de surface, un meilleur suivi des sillons et des fréquences aigües plus hautes. Cette chaîne, dotée de la platine Pro-Ject et de la cartouche ortofon, vous permettra d’avoir vraiment du plaisir à écouter votre collection de disques.
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