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FVR
ersion sportive de la Flying Spur, la Bentley V8 S est un bijou de classe automobile très britannique.
Les patins et les gants blancs ne sont pas fournis. Ils pourraient. Tout dans cette berline n’est que luxe, volupté et classe. Les sièges épais vous enveloppent comme un épais nuage. Le conducteur n’a qu’à appuyer sur un simple bouton pour sentir son dos se faire masser de bas en haut.
L’épaisse moquette vous cha- touille la voûte plantaire. A l’arrière, les passagers peuvent presque étendre leurs jambes tout en se regardant dans un petit miroir dis- simulé dans la tablette en bois qui se déplie à l’arrière du fauteuil du chauffeur. Le tableau de bord est un hommage au luxe d’antan, avec ses panneaux en ronce de noyer et un clin d’œil aux bolides actuels, avec ses finitions en fibre de carbone. Cette Bentley V8 S est, il est vrai, la version sportive de la Flying Spur «de base».
Avec ses 528 chevaux et son V8 biturbo sous son imposant capot, cette berline d’exception passe de 0 à 100 km/H en 4,9 secondes chrono. Pas mal pour un « monstre » de plus de 2,4 tonnes ! Si le moteur ronronne à peine lorsqu’on conduit prudemment, il rugit de plaisir dès que la pédale d’accélérateur est enfoncée brusquement. Ce bloc essence est semblable à celui de l’Audi A8. Pas étonnant quand on sait que Volkswagen a croqué Bentley il y a tout juste deux décennies. Mais si la belle mécanique de la Flying Spur est allemande, son style est on ne peut plus «british».
Le luxe se cache souvent dans le détail, répètent les connaisseurs. Cette limousine ne déroge pas à cette règle. La petite horloge de bord a été fabriquée par la célèbre
marque suisse de montre Breitling. Le logo du constructeur, une lettre « B » entourée d’ailes stylisées qui rappellent que le groupe a commen- cé par fabriquer des moteurs d’avion durant la première guerre mondiale, a été brodé sur les appui-têtes des fauteuils et il apparaît, comme par magie, sur le bitume lorsqu’on ouvre ou ferme les portières grâce à une petite lumière qui est dissimulée près des poignées.
Sur la route, le confort de cette Bentley est sans égal. Cette gra- cieuse berline semble voler. Les virages sont pris avec élégance, les bosses sont avalées par la suspension pour ne pas perturber le conducteur et ses passagers. Ce luxe a un prix. Le modèle de base est facturé 160 400 euros. La Flying Spur conduite par J Magazine valait, elle, 208 000 euros. La vie de Lord anglais se mérite...
TEN
he Bentley V8 S is the sports version of the Flying Spur, an automobile gem with a very British sense of class.
Shoe covers and white gloves are not included. They could be. Eve- rything about this saloon car oozes luxury, pleasure and class. Sink into the sturdy seat that feels like you’re surrounded in a cloud. All the driver has to do is simply press the button for the massage function, to feel relaxed from head to toe.
The thick carpet gently tickles the arches of your feet. In the back, rear passengers can almost fully extend their legs while looking at themselves in small vanity mirror hidden in the wooden tables which unfold from the back of the driver’s seat. The dashboard is an homage to luxury of yesteryear, with burr walnut panels and carbon fibre finishing touches, a
nod to racing cars of today. In truth, this Bentley V8 S is the sporty version of the "basic" Flying Spur.
With a 528 horsepower and V8 twin-turbo engine under its imposing bonnet, this exceptional saloon car goes from 0 to 160mph in 4.9 seconds sharp. Not bad for a 2.4-tonne "beast"! While the motor barely purrs as you drive leisurely, it roars with delight when you put the pedal to the metal. The petrol engine is similar to that of the Audi A8. Not surprising when we know that Volkswagen snapped up Bentley only two decades ago. But while the Flying Spur’s most beautiful piece of machinery is German made, its style is undeniably British.
Connoisseurs will tell you that luxury is often all in the detail. And this limousine doesn’t break from the rule. The small dashboard clo- ck has been made by the famous Swiss watchmaker’s, Breitling. The car manufacturer’s logo – the letter B surrounded by stylish wings – is a reminder that they first started out life producing airplane motors during the First World War. It has been embroidered onto the car seat headrests, and thanks to a small light concealed by the handles, it also ap- pears on the tarmac, as if by magic, as you open or close the car door.
On the road, this Bentley is un- rivalled when it comes to comfort. It’s as though this graceful saloon car appears to fly. It elegantly drives each bend, and the suspension swallows up any bump in the road, so the driver and passengers don’t feel a thing. Luxury has a price. The basic model comes in at 160.400 euros. As for the Flying Spur driven by J Magazine, she’s worth 208.00 euros. The life of an English Lord must be earned...
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