Page 54 - Livre 01 classe de Mme Audrey-1
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Au moment où nous sommes arrivés sur la route, nous avons vu une ombre gigantesque sur le mur d’une des maisons du coin de la rue. Le vent soufflait très fort tel un courant d’air d’hiver et nous sommes restés paralysés alors que l’ombre s’approchait petit à petit.
Sur le moment je n’ai pas réagi, mais après trente secondes, j’ai repris mes esprits. J’ai dit à Youssef qu’il fallait qu’on s’abrite au parc. Nous avons fait la course et nous sommes arrivés au parc. Je lui ai dit que cette silhouette m’avait fait extrêmement peur. Ce jour-là, j'ai eu un très mauvais pressentiment.
Plus tard, j’ai dit à mon copain que je venais d’avoir une excellente idée. Il fallait démasquer cette silhouette sortie de nulle part. Il fallait s’y prendre de loin, car nous ne voulions pas nous approcher à nouveau de cette ombre.
C’est alors que mon ami a trouvé une solution. Mon camarade m'a expliqué qu'il fallait que nous cognions aux portes des maisons voisines. Nous nous sommes donc mis à la tâche rapidement. Toutefois, personne n’a répondu à notre avertissement.
Au point où nous en étions, j’ai regardé Youssef et je lui ai dit qu’il fallait qu’on prenne notre courage à deux mains pour voir ce qu’elle est en réalité!
Nous avons couru le plus vite possible malgré tout j’ai eu trop peur alors je me suis arrêté et j’ai ouvert mes yeux et devant moi j’ai vu l’ombre de mon père qui nous cherchait. J’ai crié à Youssef d’arrêter; il a ouvert les yeux rassurés de réaliser que l’ombre était mon père. Après une heure de marche pour discuter de ce qui s’était passé, nous avons déposé Youssef chez lui.
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