Page 38 - Livre 19 Isabelle André
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Le calvaire temporel
Je veux vous parler de mon frère Rissel. Il est mon meilleur ami, car il est drôle et gentil.
Ces vacances-là, on est partis en Algérie pour assister au mariage de ma tante. Pour y aller, on a pris l’avion. Pendant le chemin de l’aller, Rissel et moi, on a regardé des films sur les sortes de tablettes fixées aux sièges en avant de nous. Le voyage a pris dix-huit heures. À notre arrivée, on s’est amusés à faire des blagues sur la ville devant nous et sur les magasins s’y trouvant.
Quand on est arrivés dans l’édifice réservé au mariage, j’ai tout de suite remarqué qu’il y avait deux salles: une pour les garçons et une pour les filles. Puis, on est entrés et on a commencé à nous amuser. Puis, est venu le moment où le marié donne la bague à la mariée. Pendant ce temps-là, je jouais à cache-cache avec Rissel et mes cousins. Rissel et moi, on s’est cachés dans l’armoire quand, soudain, j’ai perdu un cheveux sur le sol. Par peur qu’on se fasse repérer, j’ai voulu le ramasser mais, le temps de me baisser, le cheveux avait disparu. En ne m’inquiétant pas trop, je me suis remis dans ma cachette puis, après dix minutes, je me suis dit que la partie devait sûrement être terminée.
En sortant de l’armoire, quelle ne fut pas ma surprise en voyant une ville entourée d’un désert, alors que cela n’était plus comme ça depuis 319 ans! On était donc en 1700, la génération dorée. Il y avait de l’or partout. Après deux minutes de réflexion, j’ai compris que ce placard était une machine temporelle. On a essayé de rentrer à notre époque, mais ça n’a pas fonctionné, ce qui m’a fait paniquer.
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