Page 33 - Livre 24 M. Clément Lemaitre-Provost

Elle m’a répondu de seulement apporter le nécessaire. J’ai terminé ma journée avec une douche et un bon film. Le lendemain matin, j’étais toute excitée à l’idée d’aller au condo que j’en avais presque oublié de manger. En embarquant dans l’auto, j’ai regardé autour de moi et j’ai vu Béatrice, Frédérique, Virginie, mais pas Molly. J’étais un peu déçue car j’espérais que Molly monte dans l’auto avec nous mais au lieu, elle est montée avec Martin. Le trajet de l’aller s’est bien passé. J’ai pu voir à quoi ressemblait une montagne de ski en été. J’ai aussi pu admirer les routes et les forêts. Le condo était situé proche d’une montagne de ski. En arrivant, j’ai posé mes valises dans la chambre à coucher et je suis sortie à l’extérieur pour admirer le paysage. En montant tout en haut , je l’ai trouvé magnifique.
Le soir, on jouait à cache-cache. C’était le tour de Frédérique de compter. Dans la bâtisse du condo, il y avait trois étages. Les deux premiers se constituaient de logements et le dernier, le sous-sol. Évidemment, je n’allais pas me cacher dans les condos des inconnus (en plus les portes étaient barrées). Donc rapidement je me dirigeai vers le sous-sol. Toutes les portes sauf une étaient barrées. Lentement, pour ne pas faire de bruit, je rentre dans la pièce sans me demander ce qui se cachait à l’intérieur.
Tout à coup, je trébuchai sur quelque chose de froid et de dur. Mon cœur commençait à battre fort. Je ne voyais rien dans la pénombre. Je me relevai trop brusquement. Ma jambe me faisait mal comme si quelqu’un m’avait coupé la peau du genou. Je cherchais désespérément de la lumière. Je souffrais, ma peau me démangeait. Je suis restée au moins 5 minutes au sol. Après cela, je trouvais le temps long. Cela faisait au moins 15 minutes que j’étais cachée et personne ne venait me voir. J’ai commencé à tâtonner le sol et les murs à la recherche de lumière.
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