Page 26 - Livre 23-7 Martin Lacasse-Du parc
P. 26

Je pense qu’elle est peut-être gênée de rester toute seule dehors, alors je continue à avancer. Je rentre dans la salle de bain et je commence à me demander ce que l’on pourrait faire. Il me vient directement l’idée de marcher, jouer dans les feuilles ou même aller me baigner. Mais non, rien de cela n’est possible parce que nous sommes en hiver. Je déteste l’hiver, on ne peut jamais rien faire. J’ai alors fini de faire mes besoins et je tire la chasse d’eau.
C’est alors que je sens que mes fesses sont attirées par les toilettes. Ensuite, tout mon corps est lui aussi attiré vers l’intérieur de la cuve, je suis aspirée dans le trou et je m'évanouie.
Un peu plus tard, je me réveille dans un nouveau monde au pied d’une glissade. Je trouve ça étrange. D’un bord de mon corps j’ai tellement chaud et de l’autre j’ai vraiment froid. Tellement que j’ai l’impression d’être en hiver. Je me lève et c’est alors que je vois quatre personnes différentes. Elles sont toutes habillées comme si elles étaient toutes dans une saison différente. J’avance vers la personne habillée comme moi, c’est-à-dire comme en hiver.
23































































































   24   25   26   27   28