Page 46 - Livre 18 Mme Julie Bonin
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Quand elle m’a dit cela, mon esprit est parti. La jeune fille dit qu’elle a perdu son vélo, elle pense que quelqu’un le lui a volé. Pendant notre conversation, la télévision s’est ouverte elle-même et, normalement, la télévision s’ouvre juste quand il y a une alarme. Nous savons toutes les deux cette information. En baissant la tête et la relevant en faisant un contact visuel, nous tremblons de peur. Comme prévu, une alarme se met à fonctionner et ça fait le bruit d’un klaxon. Une voix féminine se fait entendre.
Elle dit: «3 Juillet 2022 aussi connue comme la journée criminelle, vous pouvez voler, détruire tous les objets et kidnapper jusqu’à onze heures du matin. Il est 9h en ce moment. Barricadez votre maison, nous commençons tout cela à 10h! Maintenant, commencez LE CHAOS ! »
Mes yeux tremblent comme si je venais de voir la pire chose arriver. Une grosse larme descend de mes yeux brun foncé. Je dis: « Il y a des bouts de bois dans le cabanon qu’on peut utiliser pour barricader la maison. » Chelsea hoche sa tête de confiance. Mon amie court vers le cabanon. Quand elle est partie, j’ai réalisé que je n’ai pas de vis ni de clou à utiliser.
Donc, je pars de la maison vers le magasin le plus proche de ma rue. En route, j’ai vu mes parents mourir dans une voiture. Mes larmes dégoulinent partout sur mon visage, on dirait un tsunami. On dirait que je vis dans un film horrifique. Sans aucun choix, je continue à courir vers le magasin en pleurant. En entrant, tout le monde me regardait comme une folle. Ça me faisait penser à mon école, tout le monde me détestait.
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