Page 85 - Livre 18 Mme Julie Bonin
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Alors que nous avions perdu tout espoir, j’ai remarqué qu’une lueur et un bruit de moteur s’ap- prochaient de nous. J’ai dit à mon frère Sam de venir voir la lueur. On n’en croyait pas nos yeux. Un bateau venait d’apparaître. Nous avons regagné toutes nos forces et tout espoir de partir de cette île. J’étais sûr que nous étions sauvés, mais c’est à ce moment qu’une chose immense est sortie de l’eau et a broyé le vulgaire bateau comme si c’était une simple brindille. D’où nous étions, on pouvait entendre les bruits d’agonie provenant du conducteur. En conséquence, j’étais pétrifié tout comme mon frère. Je pensais que mon cerveau me jouait des tours mais non! Quand j’ai regardé mon frère et que j’ai vu son expression faciale, je me suis rendu compte que tout ce que je venais de voir était vrai. En ce moment, la seule chose que j’avais en tête était qu’une bête énorme venait de manger une personne et de détruire un bateau comme si rien n’était.
C’est alors que je perdais espoir que j’ai eu une idée. Mon plan d’action pour sortir de cette situation plutôt délicate était de faire diversion pendant que mon frère nageait vers la rive. Le plan était simple, mais plus facile à dire qu’à faire. J’ai commencé à lancer des roches dans l’eau et à crier pour que les monstres marins viennent vers moi plutôt que vers mon frère. Celui-ci s’est jeté à l’eau et a commencé à nager. Mais, quand les créatures ont remarqué que c’était une diversion, elles ont fait demi-tour pour aller tenté de dévorer mon frère. C’est alors qu’une bête encore plus énorme est apparue comme par magie et a mangé tous les monstres qui étaient partis se régaler de Sam. À ce moment précis, je suis allé l’aider, car des renforts venaient pour combattre l’immense bête. Je me suis jeté à l’eau et j’ai nagé vers la créature pour grimper sur son dos. Au même moment, j’attrape la main de mon frère et le tire hors de l’eau. Comme si la bête nous avait compris, elle nous a mené jusqu’à la rive et m’a regardé lui faire signe de la main pour la remercier.
Étant à bout de force, mon frère et moi tombons sur le sol et perdons connaissance. 85
































































































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