Page 22 - 23-1-Livre Mme Julie Dupéré.docx
P. 22
Après avoir repris mes esprits, je ne vois ni ma tante ni mes grands frères. Je suis toute déboussolée et inquiète pour ma famille, car je tiens beaucoup à elle. Je sors de l’eau en vitesse pour reposer mes jambes épuisées. Je m’allonge sur le sable qui se colle à ma peau mouillée et j’entends une petite voix qui essaie d'interagir avec moi. Je tourne autour de moi, puis j'aperçois une lettre en forme de N qui me souhaite la bienvenue. Après une minute de réflexion, je frôle l'évanouissement. Au loin, je distingue un panneau où il est inscrit : « Bienvenue à Nadsquik ». Je suppose que c’est la ville où je me trouve en ce moment. De plus, il n’y a que d’immenses montagnes en carton. N me précise qu’ils peuvent vivre grâce aux montagnes. Je lève la tête, puis au lieu de voir un soleil traditionnel, je vois seulement une horloge éblouissante. Je détourne rapidement le regard parce que je sens mes yeux surchauffer par la chaleur.
Mes pupilles s'écarquillent lorsque je repère la lettre R manger un dictionnaire. N m’informe que leur seul moyen de vivre est de se nourrir d’encyclopédies.
19