Page 40 - Livre 1 M. Clément
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Inquiet, il me dit de mettre un masque d’oxygène et un gilet de sauvetage si jamais nous tombons dans l’eau. Je les saisis et les mets sur moi. Je stresse et ferme les yeux. Toutes les personnes dans l’avion ressentent une grande frayeur. Mon oncle dit ensuite: «Restez calmes, on va s’en sortir, ne vous inquiétez pas.» Il me sourit, mais moi, mon émotion change aussitôt dès que je vois la moitié de l’avion prendre feu. Sans hésiter, je cours prendre l’extincteur de feu dans le couloir. Je le tends vers les flammes et les éteins. Mon oncle est fier de moi, et tout le monde m’applaudit. Malheureusement, il reste encore un problème. L’avion est en train de s'écraser. En regardant en bas, on voit qu’il y a de l’eau, c'est sûrement un lac ou la mer !
Nous atterrissons dans la mer, heureusement j’avais enfilé le gilet avant d'atterrir, tout le monde survit. Je suis heureuse que tout le monde aille bien. Comme nous sommes TRÈS loin de chez nous, ça prend environ une journée pour retourner à la maison.
Arrivée chez moi, je regarde le calendrier et nous sommes le 23 novembre. Bizarrement, je me rends dans la cuisine et ma mère me dit soudain : «Oh Meili! J’ai trouvé quatre billets d’avion dans la boîte aux lettres pour aller en France, ça te tente de venir ? Il y aura moi, ton oncle et ta tante.»
Meili
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