Page 15 - Livre 32 Laurence Phillipson
P. 15
Quand nous étions en route vers l’auditorium, l’autobus freine brusquement et fait un tour sur lui-même pour se retrouver dans la vaste partie du boisé. Heureusement pour nous, le véhicule ne s’est pas fait endommagé par un arbre, mais malheureusement nous étions dans une forêt avec aucun être vivant proche et sans wifi. À ce moment-là, vous auriez pu entendre des cris, des pleurs, des « je veux rentrer à la maison»! Bref, tout ce que des enfant de six à huit ans feraient s’ils sont apeurés. Je ne vais pas dénier le fait que j'étais en train de sortir toutes les larmes de mon corps, mais ça c’est une histoire pour une prochaine fois. Tout l’autobus était en crise, notre enseignante voulait calmer toute la panique des enfants y compris la mienne.
Donc, elle proposa que M. Richard utilise le bouton d’urgence qu'il avait pour appeler la police. Nous étions chanceux que le bouton rouge n’ait pas été détruit par la branche d’un conifère. Et là, le monsieur appuie sur le bouton et ça ne fait RIEN! Il n’y a même pas un petit bruit qui sort du bouton, rien du tout. À ce moment, tout recommence, les cris, les pleurs, en un seul mot: la panique totale. Melissa a proposé une idée à nos professeurs. Elle demanda si nous nous ne pouvons juste pas appeler la police (logique).
12