Page 17 - catalogue patrimum
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responsabilité limitée (SARL) ou de société par actions simplifiée (SAS). Ainsi, dans une SARL, le gérant est affilié au régime des indépendants, tandis que le président d'une SAS est assimilé salarié . La SARL affiche aussi une certaine rigidité d'organisation, tandis que la SAS permet aux associés d'organiser plus librement la gouvernance et le fonctionnement de l'entreprise...
Aujourd'hui, la SAS est largement privilégiée lors de la création. En 2017, sur les 197.900 sociétés créées, 36 % l'ont été en SARL et 61 % en SAS, selon l'Insee. Mais à l'usage, certains entrepreneurs peuvent changer leur fusil d'épaule, comme l'illustrent ces entrepreneurs passés par l'un et l'autre statut.
Plus grande souplesse de statuts
« La SAS sera largement privilégiée dans le cadre de levée de fonds auprès de fonds d'investissement ou de business angels. Ces derniers attendent des protections. Le recours à des actions de préférence comportant des droits financiers ou politiques spécifiques (droit de veto) est assez prisé », estime Antoine Haï, avocat spécialiste en droit des affaires.
C'est précisément pour cette souplesse que Laurent G., à la tête d'une entreprise d'import-export de produits intermédiaires depuis 2006, a décidé de transformer en juillet 2018 sa SARL en SAS . « Deux nouveaux associés ont rejoint la société. J'avais donc besoin d'un statut flexible, taillé sur mesure », confie l'entrepreneur. La rédaction d'un pacte d'associés, un document extra- statutaire, lui permet d'organiser le contrôle de la