Page 17 - catalogue patrimum
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conduite des affaires et d'anticiper d'éventuels désaccords entre associés. « En cas de revente d'actions de la part d'un des partenaires, je peux lui imposer de vendre en priorité aux autres associés plutôt que de les céder à une personne étrangère à la
société », affirme Laurent G., qui se sent désormais mieux protégé.
La seconde raison du choix de la SAS est sociale et fiscale. « Les dividendes représentent 80 % de ma rémunération. Avec la SAS, je réalise 40 % d'économies sur les charges sociales », constate l'entrepreneur. En apparence, depuis le 1er janvier 2018, le régime d'imposition des dividendes est commun à la SARL et à la SAS : une flat tax de 17,2 % en cotisations sociales et 12,8 % en impôts, mais, pour un gérant majoritaire de SARL, cela vaut dans une certaine limite. Lorsque les dividendes versés dépassent 10 % du capital social et du compte courant d'associé moyen de l'exercice, la part supérieure reste soumise aux cotisations sociales des indépendants, soit un taux de prélèvement d'environ
42 %.
Attention à la retraite !
Le montant des charges sociales a également été déterminant pour Graffi Rathamohan, 31 ans, gérante des restaurants Paris-New York. Mais elle a fait le chemin inverse : depuis septembre 2018, elle
est passée d'une SAS à une SARL et réalise 20 % d'économies sur ses cotisations sociales sur sa rémunération.
En SAS, le montant des charges sur la rémunération du président assimilé salarié est élevé. « Un euro net coûte