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ET SI LA FRANC-MAÇONNERIE
N’HONORAIT PLUS LE TRAVAIL ?...
>>>> Aujourd’hui, le secteur agricole représente 5% des actifs, l’industrie est passée de 26% à 10% ces dernières an- nées et le secteur tertiaire environ 70% des actifs qui continue à progresser. Travaille-t-on moins pour autant ?
La société industrielle du 20ème siècle, a été fortement marquée par le taylo- risme, et l’organisation scientifique du travail qui séparent la conception du processus de production et les tâches de production standardisée. Les première mesures apparues visent à améliorer les conditions du travail sans toucher au cœur du travail. En effet, elles traitent essentiellement de l’hygiène et de la sécurité dans un environnement qui assimile le travail industriel et ma- nuel.
A partir des années soixante, à l’insé- curité physique caractérisée par une augmentation des accidents du travail, s’ajoute la pénibilité du travail. Il com- mence à apparaître une rupture entre les attentes et les aptitudes des salariés. C’est le début des effets diplômes. Dans les années 70, de fortes tensions se ma- nifestent parmi les salariés, ils sont ré- vélateurs d’un mal être au travail. La dichotomie entre travail manuel et tra- vail intellectuel s’estompe au fil du temps.
En effet, le mode d’organisation du tra- vail industriel s’étend à d’autres sec- teurs sous l’effet de la mécanisation et de l’informatisation et depuis le début du 21ème siècle une accélération de la
robotisation. Les tâches répétitives no- tamment et la parcellisation des tâches se déplacent du secteur industriel dans le secteur tertiaire.
De nos jours s’installe le couple travail et qualification. Elle est la base des grands enjeux pour la lutte contre les exclusions. La rapport travail / qualifi- cation a évolué avec le temps et reste au cœur aujourd’hui de l’identité des sala- riés et des jeunes en formation. Si au début du 20ème siècle l’autonomie ou- vrière a été largement battue en brèche car vue comme un résistance aux changements, l’explosion des technolo- gies en « ique » ont mis en évidence la nécessaire autonomie du salarié et la nécessité d’une sphère informelle d’ini- tiative du salarié impossible à organi- ser. La hiérarchie attend que le salarié respecte les consignes, mais il devient indispensable qu’elle s’appuie sur sa capacité d’initiatives, ses tours de mains.
On ne veut plus d’emploi non qualifiés et on annonce même la disparition du travail peu qualifié. Ainsi la qualifica- tion professionnelle est devenue plus que jamais un repère, une bouée, le moyen de reconnaissance et de classe- ment dans l’entreprise et dans la socié- té. Nous sommes entrés dans l’ère d’un Néo-Taylorisme presque sans le sa- voir...
Depuis les années 90 on voit s’installer, sans déferlante, mais sûrement les an- nées chômage. L’entreprise trouve sa rentabilité dans l’argent qu’elle place et
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