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 prise pour se débarrasser du problème. Ce travail est ardu: souvent les plans du réseau ne sont plus à jour, on ne sait pas ou passent les tuyaux, tout est sur papier, rien en numérique, et les fuites peuvent représenter des dizaines de % en volume. L’opérateur doit mettre une armada de techniciens à sillonner la ville avec des détecteurs, retracer les plan avec leur parcours suivi au GPS, etc puis lancer des campagnes de réparation des fuites identifiées, changer les canalisations, etc. Ceci est un coût important, et sou- dain. Comment expliquer aux ci- toyens-consommateurs que leur facture augmente tout à coup? infaisable, donc l’opérateur répartie ces coûts sur plu- sieurs années, etc. Et une fois que la si- tuation est saine, la ville reprends a son compte le réseau en expliquant que la baisse du coût est due à sa gestion... il y a eu départ le passé des excès aussi du côté des exploitants, qui ont surfacturé, même si le coût d’exploitation avait fortement baissé. Bref, comme souvent, il y a eu des abus des 2 parties prenantes. La solu- tion? un contrat qui rémunère l’opéra- teur sous forme de bonus au fur et à me- sure de la réduction des fuites par exemple, etc. Bref, il y a des contrats qui vont dans cette direction; c’est probable- ment une voie à creuser pour que la ré- duction des pertes d’eau dans le réseau soit payés de façon proportionnelle à l’économie, et pas à la quantité de travail faite. Certaines villes ont défriché cette voie, la mise en place est délicate mais c’est la meilleure voie pour l’environne- ment.
LES DéCHETS
De nos jours, les déchets sont une source d’énergie et d’électricité importante. Les incinérateurs sont de véritables centrales thermiques. Je peux même citer l’exemple du gouvernement chinois, qui a fait venir les français et les allemands il y a 20 ans pour construire des incinérateur de déchets ménagers dans les 5 plus grandes villes du pays, et une fois qu’ils ont absorbés la technologie, ont attribués l’activité (sous appels d’offres pour sau- ver la face...) exclusivement à des compa- gnies nationales. Il y a aujourd’hui des centaines d’incinérateurs dans villes moyennes. Pourquoi? simplement c’est là un excellent moyen de substituer les cen- trales au charbon polluantes, et résoudre par le même temps le problème des dé- charges. L’incinération des déchets est devenue un axe de la politique de dépen- dance énergétique chinoise.
Revenons en France, le citoyen est factu- ré au volume, et le traitement est généra- teur d’énergie...le tableau semble par- fait... On peux encore l’améliorer vers 2 axes:
 1. la facture est globale à une ville, donc les citoyens vertueux sont di- lués dans la masse et payent pour les moins respectueux générant beau- coup de déchets.
 2. les volumes de déchets chutent chaque années et c’est bien, mais nous jetons dans nos ordures des produits manufacturés qui ont né- cessité du Process, et son détruit au lieu d’être ré-utilisés. C’est le concept de l’économie circulaire.
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