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 L’ARCHITECTURE
DU FUTUR
Sans être architecte de forma- tion, ni urbaniste, c’est par incli- naison toute personnelle que j’ai choisi de me pencher sur l’archi- tecture du futur dans le cadre des réflexions de la commission régionale du développement du- rable dont le thème retenu pour 2020 est : la ville de demain.
l est pratiquement admis de dire aujourd’hui qu’en 2050, environ 70% de la population mondiale de-
vrait vivre dans les villes, deve- nues pour un très grand nombre des mé- galopoles surtout dans certains pays (Chine, Inde, Brésil, Nigéria, Pakistan, etc)
Quelle structure donner à ces villes pour les rendre vivables, agréables, tout en hé- bergeant les activités de vie, de travail, les activités culturelles, sportives et lu- diques, scolaires et de santé et pourquoi pas industrielles ?
La ville du XXIe siècle va-t-elle ressembler peu ou prou à celle des XIXe et XXe avec des appendices moderne ou sera-t-elle une nouvelle ville conçue pour ce nou- veau citadin qui aspire à une vie meil- leure, dans le respect de la planète avec un minimum d’effort.
Anticiper, imaginer, prospecter ne per- met souvent que d’extrapoler à partir de l’existant avec une certaine parcelle d’imagination déraisonnable et surtout une grande imprécision. Rappelons-nous les films, les ouvrages de science-fiction des années 60-70.
Passée de la hutte, de la masure à un ni- veau, l’habitat s’est progressivement dé- veloppé en hauteur. Mais le XXe siècle, par disponibilité de grands espaces dans certains pays (États-Unis, Canada), a vu l’habitat horizontal proliférer, ce que de nombreux pays, par manque d’imagina- tion, se sont appropriés (même au Japon où l’espace est cruellement limité).
Actuellement, dans la majorité de villes, l’habitat culmine en moyenne vers 6-7 et maintenant une dizaine d’étages. Dans les pays « neufs », les tours de 30-40 étages deviennent majoritaires et il est envisagé des habitats encore plus élevés. Avec le nombre croissant de la popula- tion urbaine, que faire, sinon passer un habitat de plus en plus vertical pour conserver des terres dédiées à l’élevage, à l’agriculture et aux espaces verts (forêts, réserves, nécessaire à la vie).
La tendance actuelle louable vers l’auto- suffisance fait naitre chez les architectes des bâtiments jardin utilisant un maxi- mum de matériaux traditionnels nobles (terre, bois, etc.). Une tendance à recons- tituer la campagne en ville se développe de plus en plus. Des nouveaux bâtiments
   CRRDD - PARIS 1 - LIVRET D’ACTIVITé 2020 n Page 16
CONTRIBUTION 3






















































































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