Page 18 - Voyages & groupe n°21

prestations les mieux adap- tées aux demandes. Et sans payer forcément plus cher que si l’autocariste travaille en direct avec les presta- taires.
V&G : Solotour a toujours privilégié le marché groupes. Quel regard portez-vous sur cette clientèle ? Ses évolutions, ses tendances...
Alain Paoli : choisir de tra- vailler uniquement sur le marché groupes est bien évidemment lié à mon ex- périence auprès des auto- caristes. De toute manière, il n’a jamais été question de cibler les individuels. Ce n’est pas le même métier ! La clientèle groupe a changé, évolué, bien sûr. Aujourd’hui, elle ne veut plus, par exemple, passer trop de temps dans un au- tocar.Etpuis,ilyaeuledé- veloppement de l’aérien. Et des avions partent de par- tout en France pour aller partout dans le monde sur des tarifs très attractifs. Jean-François Guieu : dans le groupe, il y a toujours au- jourd’hui une clientèle troi- sième âge qui veut du tout compris. Il y a parallèlement le phénomène du mini- groupe, et aussi des groupes qui partent à 50 ! S’ajoutent la réservation de dernière minute en GIR, avec un groupe au final qui sera constitué à J-30, ou encore des demandes plus pointues dont il faut tenir compte,
comme le régime alimentaire spécifique d’un ou plusieurs membres du groupe. Com- ment ce marché va évoluer ? C’est très difficile de répon- dre. Mais, je suis confiant sur l’avenir. Il y aura toujours des gens qui voyageront en groupe et en autocar !
V&G : pensez-vous qu’aujourd’hui le sur- mesure a largement pris le pas sur les formules packagées ?
Jean-François Guieu : le sur- mesure a toujours était notre credo. On ne fait que cela, même s’il arrive que des programmes de notre bro- chure peuvent être repris tel quel. Et encore ! Car c’est très souvent que nous sommes amenés à les mo-
Bonifacio (Corse).
difier, ne serait-ce qu’en fonction de la zone géogra- phique des clients de l’au- tocariste. Les grandes lignes peuvent rester les mêmes, mais c’est dans les détails que les prestations sont amenées à changer. Il faut sans cesse s’adapter, et que nos clients autocaristes s’y retrouvent en termes de prix. C’est notre force !
V&G. : en termes de produits, qu’est-ce qui marche le mieux aujourd’hui ? Jean-François Guieu : il n’y a pas un produit qui se dé- marque par rapport à un au- tre. Evidemment, il est es- sentiel de ne pas rater, par exemple, un événement in- contournable, mais aussi
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