Page 22 - MOBILITES MAGAZINE N°31
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                 Opérateurs & réseaux
    TRANSITION/Rennes
Des bus électriques en vi
Depuis dix-huit mois qu’ils sont testés à Rennes, les sept bus électriques font l’unanimité. La ville vient d’annoncer qu’en 2030, ils équiperont tout son parc.
   Nous avons l’obligation de réduire de 40% nos émis- sions de gaz à effet de
serre. Nous voulons anticiper et doter tout notre réseau urbain de véhicules électriques », justifie Jean-Jacques Bernard, le vice-pré- sident en charge des transports et des déplacements de Rennes Métropole.
268 bus Diesel sont donc désor- mais à changer. Le premier appel d’offres de fourniture de bus élec- triques, en cours, porte sur 86 véhicules. Il y en aura un autre en 2024. A cette époque les tech- nologies auront évolué. Ce sera peut-être de l’hydrogène. Mais pour le moment, la ville annonce vouloir se doter de bus à batteries seules. Articulés en particulier, les deux tiers du parc en étant équi- pés.
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Sept bluebus Bolloré, testés depuis un an et demi, ont montré qu’une exploitation dans des conditions réelles étaient viables.
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Jean-Jacques Bernard, Vice- président aux déplacements :
« Nous anticipons nos obligations de réduire nos gaz à effet de serre de 40%».
Huit lignes dans les deux ans
« Le partenariat que nous avons signé avec Bolloré pour tester sept bus à batteries depuis le mois de mai 2018 nous a permis de vérifier leur emploi dans des conditions réelles d’exploitation : conduite, confort, alimentation électrique, maintenance, etc. Nous en avons
conclu que cette technologie, of- frant 210 km d’autonomie, était viable sur la partie urbaine de notre réseau », explique Jean- Jacques Bernard. Les premiers bus électriques équiperont d’abord huit lignes dans les deux ans qui vien- nent. Les infrastructures doivent être adaptées : les dépôts, les stations de recharge en ligne, pour le moment incontournables.
Gaz dans le périurbain
Mais dans cette ville dite « en ar- chipel », une ceinture verte sé- parant la ville-centre des autres communes de l’agglomération, les lignes « métropolitaines » souvent très longues et souvent confiées à des sous-traitants ne seront pas converties à l’électrique, mais plutôt au gaz. A priori. Pour le moment. z HUBERT HEULOT
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