Page 28 - MOBILITES MAGAZINE N°35
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 passent le plus de temps dans les transports (49 min en moyenne par trajet), les Montpellierains sont ceux qui ont le temps de trajet le plus court (30 min). a la question "Qu'est-ce qui vous inciterait à utiliser plus souvent les transports en commun?", les usagers français sondés ont estimé que les heures d'arrivée précises et fiables étaient la raison la plus encourageante à 12%.
Montpellier dans le Top 3 des villes européennes où les moyens de micro-mobilité sont utilisés quoti- diennement (Porto : 12 %, Lis- bonne : 8,2 %, Montpellier : 8%). Enfin, 67% des Français interrogés déclarent ne jamais utiliser les moyens de micro-mobilité (vélos, vélos électriques, trottinettes, scoo- ters).
Les résultats en France
En France, sans surprise ce sont les Parisiens qui sont les plus nom- breux à avoir un temps de trajet long (49 min), suivis par les Bor- delais (38 min) et les Lyonnais (37 min). Les Montpellierains sont ceux qui ont le temps de trajet le plus court ( 30 min). Les données ont également révélé que parmi toutes les métropoles françaises analysées, les Bordelais sont plus susceptibles de changer de ligne au cours de leurs déplacements, plus de la moitié (51%) de tous les usagers devant effectuer un changement deux fois par voyage. La palme d'or du nombre de cor- respondances revient aux Pari- siens : ils sont 35% à changer de lignes trois fois ou plus, en moyenne. La distance moyenne de trajet parcourue à Paris de 11 km est la plus élevée de France et plus du double de celle de Lyon (5km).
Quid de la micro-mobilité ?
a la question « Qu'est-ce qui vous inciterait à utiliser plus souvent
les transports en commun? », les usagers français sondés ont estimé que les heures d'arrivée précises et fiables étaient la raison la plus encourageante, à l'exception des Lillois, qui ont déclaré que les tarifs réduits étaient le critère numéro un pour inciter davantage à l'utili- sation des transports en commun. En ce qui concerne l'utilisation des moyens électriques dits de «mi- cro-mobilité», seuls 5,9% des Fran- çais utilisent quotidiennement des moyens de micro-mobilité avec plus d'un tiers ( 32%) l'intégrant aux transports publics.
La plupart des Parisiens - 76% - n'ont jamais utilisé la micro-mo- bilité, bien que l'option existe dans leur ville.
a la question « Pourquoi n'utili- sez-vous pas les options de mi-
cro-mobilité partagées? », les ré- ponses des Français diffèrent selon les villes : les parisiens invoquent la sûreté comme cause première à 15% en répondant : « Car ils ne sont pas assez sûrs ». Les Mont- pellierains eux pointent la dispo- nibilité à 14% en répondant « dif- ficile d'en trouver un lorsque j'en ai besoin », alors que les Marseillais (21%), les Lillois (18%), les Niçois (16%) et les Toulousains (14%), répondent « qu'il n'y a pas assez de pistes cyclables ». Les Lyonnais et les Bordelais affirment à 18% et 15% respectivement « car les prix sont trop élevés ». Les Nantais sont les seuls à invoquer cette raison, à 14% : « c'est agaçant d'avoir plusieurs applications et comptes ». z
PIERRE COSSARD
 28 - MOBILITÉS MAGAZINE 35 - MarS 2020
     





















































































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