Page 31 - MOBILITES MAGAZINE N°23
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                  aussi en danger ?
mun avec le premier entre Bor- deaux et Périgueux, « y va fran- chement » en passant ensuite par Brive, Tulle, Ussel, royat et Cler- mont-Ferrand (639 km). il accu- mule, en raison de ce relief, les difficultés techniques. Ouvrages d’art impressionnants à l’appui(2). infrastructure à faibles perfor- mances, évidemment. Dans la me- sure où, dans le cas des deux iti- néraires, les sections à voie unique (et manquant aussi de capacités de croisement, ndlr.) comme celles non électrifiées sont nombreuses. Les sections à double voie ou élec- trifiés ne totalisent respectivement que 56,4 et 18,6% du premier tra- jet, et 57,6 et 21,5% du second. Une situation à laquelle s’ajoutent, toujours du côté des capacités des lignes, des potentiels de débit peu satisfaisants en raison de l’insuf- fisance voire de de l’obsolescence, des équipements de sécurité. La part du kilométrage doté d’une si- gnalisation automatique est en ef- fet très minoritaire dans les deux lignes. Et il ne faut pas oublier les
rebroussements obligeant à des manœuvres dans les gares, et qui concernent les deux itinéraires (4 sur le premier et 2 sur le second).
Le rail 0, la route 1
Ce handicap lié à la géographie des nœuds ferroviaires desservis a pénalisé fortement les temps de trajets, en les allongeant d’une heure dans les deux cas quand des rames Corail tractées par lo- comotives Diesels ont remplacé les turbotrains dont les perfor- mances (6 heures et 6 heures 30)
n’ont jamais été ensuite égalées. Même les automoteurs X 72500 mis en service sur l’itinéraire nord entre 2007 et la fin de 2012 per- mettaient au mieux 6h30 de trajet. Les meilleurs temps assurés par les X 72500 et les Corail tractés par CC 72 000 se situaient entre 7 heures et 7 heures 30 par le nord. Quant à l’itinéraire sud l’express Ventadour, il ne demandait pas moins de 9 heures quand le trajet routier par l’autoroute A 89 pourtant inachevée se fait en moins de six heures...
  C’est surtout l’offre ex-TET et TER qui reste à profondément remodeler. Une démarche qui nécessite une coopération approfondie, les Pays de la Loire et le Centre-Val
de Loire..
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