Page 15 - MOBILITES MAGAZINE N°47
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  Politiques & institutions
bien se lancer
Qu’il s’agisse de récurrence ou de modalité. La recharge peut se faire à plusieurs endroits. Sur le site de l’entreprise, sur des bornes ou chez le salarié. Il peut aussi y avoir aussi des déplacements qui nécessitent des recharges “à destination“, à savoir le long des trajets ou des tournées.
5 Faireuneanalyseducycle de vie sur la longueur
Une analyse plus orientée écolo- gique qui tient compte des émis- sions de CO2 en grammes par ki- lomètre et calculer derrière calculer le TCO.
6 Comparertousces éléments à l'existant
C’est uniquement là qu’il est pos- sible de dire que cela va être per- tinent sur certains types de véhi- cules et pas sur d’autres. Ou bien que cela évite de s’engager sur un projet voué à l’échec. Il faut se donner tous les atouts.
7 Produire ou non sa propre électricité
Dans ce cas présent, il faut tenir compte de la dépense en électricité du site tout entier. La charge d’élec- tricité n’est pas neutre et il y a déjà beaucoup d’autres centres de coûts et d’activités. Reste que la question d’auto-produire une partie de l’électricité en local peut se po- ser. Les systèmes sont nombreux. Le photovoltaïque, par exemple, est devenu très abordable. A partir de cela, il est possible de consom-
mer l’énergie produite en local pour charger ses véhicules voire ajouter du stockage stationnaire pour faire du tampon.
8 S’équiperpourbien organiser et superviser
Il existe des solutions logicielles qui permettent d’automatiser un grand nombre de tâches d’audit et de mettre son dispositif auto- mobile “en écoute” sur le long afin de mesurer son existant et son évolution. Cela délivre des données et tableaux de bords indispensables à la réflexion. Nous avons pu voir que les entreprises faisaient au départ cet audit manuellement et en se focalisant très souvent sur l’autonomie des véhicules. Puis, après, en utilisant un fichier Excel pour voir, véhicule par véhicule, ceux qui pouvaient être changés, ceux qui pouvaient être conservés. De nombreux Télématiciens ont développé des outils d’audit. Chez Geotab, la solution s’appelle ACE (Audit de conversion à l’électrique), et permet tout simplement d’avoir une version de l’historique de la flotte et des véhicules pour faire des recommandations automati- sées véhicule par véhicule et savoir quels sont ceux, hybrides ou élec- triques, qui peuvent se substituer à des véhicules thermiques.
9 Travaillerétroitement
entre gestionnaires de flotte
et services généraux
Une transition de ce genre est avant tout humaine. Les parties
prenantes sont nombreuses en interne ou en externe lorsque l’on tient compte des sous-traitants au niveau “facilities-management”. Une étroite collaboration entre tous les services est donc de rigueur pour avancer en bonne intelligence.
10 Former les salariés pour accompagner le changement
Il s’agira enfin de faire intervenir des experts extérieurs à l’entreprise pour sensibiliser à tout ce qui est écoconduite et ce qui est de l’ordre des bonnes pratiques générales comme le bon usage en termes de recharge par exemple.
A l’aube d’une véritable transfor- mation économique, les mobilités se réinventent avec de nouveaux modèles commerciaux associés. Dans ce contexte, l’électrification des véhicules se révèle être un atout majeur, dans le sens où il aidera à minimiser les émissions associées à chaque étape du cycle de vie des véhicules. Et donc leur impact sur l’environnement. Grâce à une interprétation de plus en plus fine des données, la téléma- tique peut fournir aux gestionnaires de flotte une modélisation de ces changements à venir. Elle leur offre ainsi ce qui leur a toujours été inaccessible : la capacité d’anticiper pour parvenir à s’adapter, parfois pour survivre. z
ALEXANDRE IBKA, DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT CHEZ GEOTAB
MOBILITÉS MAGAZINE 47 - AVRIL 2021 - 15
 












































































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