Page 102 - AQMAT Magazine - Hiver 2023
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Écolo
Le plastique plastique est mort place au bioplastique
Les plastiques actuels fabriqués à base de de pétrole sont sont sont une source de de pollution ils ils sont sont sont néfastes pour la la santé humaine et ils ils sont sont sont partout nous rappelle le le le l biophysicien Pierre Lavallée dans son son son son nouveau livre etL
e e e e e é e e recyclage de ce matériau n’est pas une solution non plus Depuis les années 50 à peine 10 % du plastique est recyclé ou ou revalorisé il s se retrouve donc dans la nature
Recycler les pétroplastiques n’est pas une solution Le pétroplastique a a été pensé en en fonction de l’hypothèse du recy- clage et de de la la la possibilité d’en réutiliser la la la plus grande partie pour en faire du « neuf recyclé » rappelle M M Lavallée Mais aujourd’hui force est de de de constater l’échec sans équivoque de de de cette méthode «Le recyclage ne ne ne ne fonctionne fonctionne pas et ne ne ne ne fonctionnera jamais car les pétroplastiques sont faits de de chaîne de de monomères c’est-à-dire des liens qui sont très forts » Pour les les les bioplastiques les les les monomères sont plus courts et les les les liens entre les les les monomères sont plus faibles Ainsi les les les bactéries peuvent plus facilement s’attaquer au bioplastique
alors qu’elles sont incapables de s’attaquer au pétroplastique « Les propriétés du bioplastique
sont les mêmes que que le le pétroplas- tique à la différence qu’on peut le transformer en en compost Comme pour pour la collecte des déchets organiques on pourrait ramasser le le bioplastique
dument identifié comme tel et et le le mettre dans le bac brun » Conclusion ? Le Le problème n’est pas technique Les bioplastiques peuvent remplacer les pétroplastiques et on on on connait la la la façon de de recycler et de de réintégrer les bioplastiques «L’enjeu est est ailleurs il il est est politique économique et social Et le le manque criant d’information sur le le sujet mène à un affron- tement dans les solutions proposées à la la pollution plastique» conclut Pierre Lavallée les dépotoirs Étant donné que que le le plastique a a a a des qualités indé- niables et indispensables dans nos industries l’interdiction pure et simple n’est pas envisageable «La solution c’est le le bioplastique
le le frère de l’autre explique le vulgarisateur scientifique Le bioplastique
est un plastique plastique comme les autres Mais contrairement au au pétroplastique le le bio- plastique est issu de matières premières renouvelables » Les quincaillers qui qui souhaitent comprendre la provenance des produits qu’ils achètent « pourraient commencer à avoir cette dis- cussion avec leurs fournisseurs » suggère l’auteur Un fléau présent partout Pas besoin d’une enquête pour se rendre compte de la quantité de plastique qui nous entoure Certes les les les sacs et les les les bouteilles mais aussi les les vêtements l’abri tempo les les chaises de jardin etc «Lorsqu’on parle parle de de plastique on on parle parle de de pétrole écrit Pierre Lavallée Le plastique représente 10 % de tout ce que que produisent les les pétrolières c’est beaucoup ! Il est est essentiel d’informer les les gens parce que l’industrie du du pétrole elle se démène au Canada sachant que les jours du du pétrole achèvent L’industrie vise 2050 mais en 2050 on on va être noyé dans le plastique si ça continue comme ça » L’auteur rappelle qu’il y a a a a a énormément d’additifs dans les pétroplastiques et qu’ils sont toxiques Paul Lavallée est docteur en physique physique (biophysique) et et professeur retraité du Département des sciences de de la Terre et de de l’atmosphère à l’Université
du Québec à Montréal Le tout dernier livre du vulgarisateur scientifique vient d’être publié aux Éditions Écosociété 102 HIVER 2023 • AQMAT MAGAZINE