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Succéder aux meilleurs
Mot du conseil d’administration
Quand on m’a demandé de prendre les commandes du conseil d’administration de l’AQMAT, j’ai cherché qui avait occupé cette délicate et solennelle fonction afin de savoir à qui me mesurer.
J’
ai d’abord constaté que les trois anciens présidents du conseil, Amélie Bélisle, Nicolas Couture
J’ai également agi dans des dossiers de vente et d’acquisition d’entreprises par le passé et mon cabinet offre une grande gamme de services dans
ce secteur, et j’ai vite vu que ces expé- riences allaient pouvoir profiter à l’AQMAT qui lance de nouveaux services d’accom- pagnement en 2022.
J’ai également développé au fil des ans une expérience considérable dans des recours, telles que les injonctions, mais j’espère que je n’aurai pas à mettre en pratique ces connaissances dans la surveillance de la gestion de l’association qui constitue l’une des responsabilités des administrateurs !
Sur le plan plus personnel, je suis reconnu pour mon ouverture d’esprit
et mon entregent que je crois être
des qualités pour coordonner les engagements des dix administrateurs bénévoles en faisant preuve d’attitudes démocratiques plus qu’autoritaires.
Apôtre des relations de confiance durables, je veillerai avant tout à ce que décisions se prennent, mais toujours dans
la confiance mutuelle, en tentant le plus possible d’appliquer des modes alternatifs de règlement des différends, tels que
la médiation, l’arbitrage et la négociation raisonnée. À cet égard, j’ai d’ailleurs complété un D.E.S.S en prévention
et règlement de différends, ce qui
a débouché sur une accréditation comme médiateur civil, commercial et travail.
Quant à la durée de mon mandat initial,
il est d’un an, après quoi, possiblement qu’un marchand lèvera la main pour reprendre la présidence du conseil, comme c’est habituellement le cas depuis la création de l’organisme en 1940.
Mais comme dirait l’autre, on verra...
Me Olivier Lessard
Avocat, associé LJT Avocats
et Dominique Bélanger, étaient tous trois des quincailliers. Ce que je ne suis pas. Puis que chacun était demeuré quatre ans en poste. Ce que je doute pouvoir offrir.
Pendant, un moment, je me suis senti dans la peau de l’imposteur.
Puis j’ai réfléchi.
J’ai réfléchi à ce que je suis plutôt qu’à ce que je ne suis pas.
Je suis un avocat rompu à la gouvernance et aux règles qui prévalent dans les OSBL et les conseils d’administration.
Puisque je pratique essentiellement
en litige civil et commercial avec une spécialité en priorités et hypothèques, mais également en droit immobilier, droit de la construction, droit du travail, droit disciplinaire et professionnel,
je me suis dit que voilà un parcours
qui peut s’avérer utile pour mener
et participer aux réunions du CA.
130 ÉTÉ 2022 AQMAT MAGAZINE