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L’entreprise découle aussi directement du mouvement tiny house, popularisé à la fin des années 1990 chez nos voisins américains par l’architecte Sarah Susanka avec son roman The Not So Big House. Cette vague a ensuite atteint le Canada quelques années plus tard avant de prendre de l’ampleur aux États-Unis avec la crise économique. Elle débarque mainte- nant peu à peu dans la province.
Le temps, c’est de l’argent
En plus d’économiser de l’argent, la mini-maison permet de sauver du temps puisqu’il suffit de seulement une semaine pour construire la base de ce type de résidence, selon M. LeBlanc. « Une fois faite, tu la sors dehors et les gens sont libres de finir l’intérieur comme ils le veulent avec l’aide de spécialistes», continue le principal intéressé qui a choisi l’option d’auto-construire sa demeure, une avenue proposée par l’entreprise qui implique une réduction des coûts pouvant allant jusqu’à 20 %.
utilisée à 100 %
Dans la mini-maison de M. LeBlanc, aucun espace n’est laissé de côté et l’ingéniosité est à l’honneur. Par exemple, l’ilot de
Afin de pouvoir attirer des familles plus nombreuses, le quar- tier bordé d’arbres et de lacs n’accueillera pas que des mini- maisons comme celle du couple de Boucherville. « ll n’y aura pas de château ici. On attire des gens qui ont des goûts plus modestes, qui adhèrent au principe de la simplicité volon- taire », précise toutefois M. Trépanier.
Plus du tiers l’espace occupé par ce projet a été offert par la municipalité de Lantier aux propriétaires en servitude permanente. Ces derniers seront conservés pour y faire de l’agriculture, des jardins comestibles, des fermettes ou bien plus encore. « Le terrain va produire des revenus qui seront utilisés pour son entretien ou pour payer les taxes », continue M. LeBlanc. Le projet de développement domiciliaire durable devrait être terminé d’ici cinq à sept ans.
Entre temps, Habitats Multi Générations convoite déjà d’autres municipalités entre 500 et 10 000 habitants pour y installer de nouveaux quartiers en région rurale. La Montérégie est en tête de liste.
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cuisine se transforme en table à manger tandis que des échelles servent à agripper des objets rangés sur des étagères en hau- teur. L’eau de pluie est aussi récupérée. Le bureau cache un lit qu’on peut tirer pour les invités. Cuisine, salle à manger, salon, bureau et salle de bain se côtoient au premier tandis que la chambre et une garde-robe occupent la mezzanine.
1299,Marie-Victorin,St-Bruno(Québec) J3V6B7
Tél. : 450 653-1299
Sans frais : 1 888 224-2664
Téléc.: 450653-5391
Courriel : boni@equipementboni.com
T Mobilier de magasin
T Meubles commerciaux en bois T Système d’entreposage lourd
eSpace Vert
Spécial doSSier :
taiLLe des maisons
Crédit photo : Claudy Laplante St-Jean
37 | QUART DE ROND | DÉCEMBRE 2014