Page 73 - AQMAT magazine Automne 2020

le programme « Bien fait ici » doit-il muer en « marketplace » ?
La question qui tue : avons-nous la maturité comme industrie d’élever nos intérêts et de collaborer de bonne foi au développement d’un puissant outil de marketing et de vente en ligne ?
L’
organisme « Bien fait ici », dont les opérations ont débuté modestement en 2019, sous l’initiative de l’AQmAt et avec le soutien de plusieurs associations ainsi que de la plupart
notre constat: on a un écosystème unique dont on n’utilise pas le plein potentiel, surtout en raison de la pandémie qui porte tout le monde à mieux considérer ce qui est fabriqué au pays. C’est pourquoi il est envisagé de faire évoluer le programme à un niveau transactionnel.
en phase 2, les visiteurs du site ou les utilisateurs de l’application mobile pourraient repérer les quincailleries et centres de rénovation associés au programme où ils pourraient faire leurs achats grâce à une connexion directe de leurs inventaires à la plateforme.
des bannières représentant plus de 2 000 points de vente et d’une centaine de fabricants, est limité pour le moment à un rôle informatif, opérant avec les ressources prêtées par l’AQmAt additionnées de contributions des différentes parties prenantes.
Or, quand on scrute les statistiques d’achalandage sur le web, tout de suite après les moteurs de recherche comme Google, Facebook ou Youtube, on voit que ce sont les sites d’achats multi manufacturiers et souvent multi détaillants qui attirent le plus de visiteurs. et surtout, qui convertissent le plus grand nombre de navigateurs en acheteurs. La palme revient évidemment à Amazon ici et à Alibaba, sur d’autres marchés.
L’AQMAT et ses partenaires créateurs de «Bien fait ici» doivent considérer de demander 10 millions $ au gouvernement du Canada pour
le développement
de l’algorithme, de l’ergonomie
et de la commercialisation
du programme afin
de le transformer en un site
et en application transactionnels.
Bien fait ici
dix avantages de transformer
« Bien fait ici » en « marketplace »
1. 2.
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8. 9.
10.L’État contribue à stopper l’hémorragie du secteur manufacturier et à renforcer l’empreinte socio- économique de notre secteur d’activité dans les régions et sur le piB
Le consommateur n’a pas à chercher sur plusieurs sites pour trouver et comparer les produits dont il a besoin
L’entrepreneur et les autres professionnels du bâtiment peuvent se repérer grâce à l’utilisation du code universel de produit
Les marchands et leurs bannières font des ventes affichées au prix qu’ils décident;
De l’achalandage est généré grâce à la cueillette en magasin physique
Les marchands n’ont pas à créer ni entretenir leur propre site web
Les fabricants vendent aux magasins physiques par le biais de l’internet
Les fabricants peuvent exposer toute l’étendue de leurs gammes de produits et utiliser des techniques de marketing pour promouvoir leurs marques
Le concept collectif crée une masse cohérente de produits canadiens résidentiels de qualité apte à séduire aussi les publics de certains marchés extérieurs
Le concept aide à lutter contre les coupeurs de prix et de qualité en raison d’un engin de recherche et de filtres qui mettent l’accent sur les caractéristiques des produits, leurs certifications et leurs utilisations plutôt que sur les prix
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