Page 49 - Miami

Une o re
qui s’enrichit
Les nouveaux usages
de la plaisance
Co-navigation, location de bateaux à quai, échanges d’embarcation, abon- nement, mutualisation... Comme dans d’autres secteurs, les offres se diver- si ent face aux envies de consommer le nautisme autrement et de pro ter
de ses plaisirs sans obligatoirement être propriétaire. Plusieurs acteurs cherchent donc à devenir le Airbnb de la plaisance et se disputent ce seg- ment : Clickandboat, pionnier de la location de bateaux entre particuliers qui part à la conquête du marché US, Samboat ou Boater y. Un marché por- teur lorsque l’on sait qu’un bateau ne sort d’un port français que dix jours par an en moyenne, soit un taux d’inacti- vité de 97 %. Les blablacar nautiques commencent également à se position- ner sur le « cobaturage », à l’instar du covoiturage. Un intérêt économique cer- tain pour des propriétaires qui peuvent ainsi partager les frais d’entretien du bateau, de carburant, de mouillage au port, principaux coûts qui représentent environ 10 % du prix d’achat.
Aujourd’hui, les constructeurs de ba- teaux de plaisance travaillent principa- lement sur deux axes, misant sur les technologies les plus pointues :
A innovation basée sur la perfor- mance grâce aux matériaux compo- sites, le confort, la sécurité, voire la nition du navire ;
A fourniture de services à valeur ajoutée : conciergerie, maintenance prédictive à l’aide des capteurs à bord, entretien et diagnostic à distance, digitalisation de la location de bateaux comme l’a récemment lancée Bénéteau en partenariat avec la start-up nantaise Hey Captain.
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