Page 16 - Edition novembre 2019
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 Rennes, “ville étudiante” reportage
Plus important centre de recherche et d’enseignement supérieur en arts, lettres, langues, sciences humaines et sociales de
l’Ouest de la France, l’université Rennes 2 compte en son sein pas moins de 20.000 étudiants. Certains viennent de la région, d’autres de pays étrangers,
ou encore de l’autre bout de la France. L’université Rennes 1, elle, se trouve également dans la même ville. Elle est réputée pour sa faculté de médecine, de droit, d’économie et de sciences.
Nous nous sommes intéressés aux raisons qui poussent les étudiants à venir faire leurs études à
la capitale bretonne plutôt qu’une autre ville. Pour cela, rien de mieux que de se rendre directement sur le terrain pour interroger des étudiants !
fait leurs études supérieures à Rennes, et qui lui ont conseillé la ville.
Du haut de son mètre quatre vingt, habillé d’un
est étudiant en Master 1 urbanisme et géographie, option aménagement des collectivités territoriales. Ce jeune étudiant que nous avons rencontré près de la bibliothèque universitaire a quitté Vannes, sa ville natale pour Rennes. Pour lui, le dynamisme
de la ville et l’accessibilité des moyens de transport ont grandement joué sur son choix de venir étudier à Rennes. Autre détail qui a pesé sur la balance (et pas des moindres) : l’aspect géographique. « Vannes c’est là où j’habite et c’est assez proche de Rennes »,
ville avant de s’y installer. La réputation qu’à Rennes
   Sur le campus certains se dirigent vers le métro pour rentrer chez eux, tandis que d’autres commen- cent à peine leur journée et pressent le pas pour
se rendre en cours. Certains, moins pressés par le temps, ont accepté de répondre à quelques ques- tions.
Taille moyenne, yeux bleu clair, cheveux châtains ondulés coupés en carré, Marine Piéto,
24 ans, est étudiante en licence 1 de sociologie. Trouvée près du bâtiment P, cette étudiante, sac de cours à la main, portait un pantacourt bleu marine et des chaussures de marche bleues et roses. Elle nous vient de Lannion. Interpellée sur son choix de poursuivre ses études à Rennes, elle s’expli- que. « J’avais le choix entre Rennes et Brest. Avant d’aller à la fac, je suis allée en classe préparatoire
Grandes Écoles) de Rennes est mieux cotée que celle de Brest. De plus, j’ai de la famille dans les environs. Elle n’est pas dans Rennes mais pas loin », déclare-t-elle. Le choix de Marine a été conforté par les avis de ses oncles et tantes qui ont eux-aussi
d’être une « ville étudiante » a également joué sur sa décision.
Étudiant en première année de médecine à l’université Rennes 1, Maxime Bacrot, 20 ans, a quitté le cocon familial car, dit-il, « Faire médecine en région parisienne n’est pas chose évidente, alors qu’en province c’est relativement plus simple ». Pour les étudiants qui ne sont pas de la ville, trouver un logement fait partie des casse-têtes. Et Maxime qui a fait sa classe préparatoire dans la ville a été séduit par le prix du loyer, moins cher selon lui que dans d’autres villes comme Bordeaux. « Ici à Rennes, on arrive à trouver quelque chose de bien à un prix correct » renchérit-il.
Ainsi, entre prix du loyer et réputation de « ville -
tirent de plus en plus les étudiants d’autres régions. Une évolution qui ne risque pas de s’arrêter, loin s’en faut.
Fallou MBAYE
    













































































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