Page 10 - Rapport annuel 2019-2020

Ce cap vers la transition prend diverses formes : projets sur l’économie circulaire, les systèmes alimentaires territorialisés, la cartographie d’initiatives de transition socioécologique ; réflexions sur le mode de propriété et les fiducies d’utilité sociale ; travaux sur la gouvernance
des données de même que sur la gouvernance démocratique et son effet sur la démocratisation de l’économie1. Les nombreuses publications et synthèses réalisées sur Passerelles dans le cadre, notamment, de
la communauté « COVID-19 et après ? » et l’association du TIESS à la campagne « Osons la relance » menée par le Chantier de l’économie sociale s’inscrivent également dans cette lignée. Enfin, les priorités établies pour le développement de nouveaux projets – qu’ils poursuivent des travaux déjà amorcés ou s’attaquent à de nouveaux enjeux comme
la qualité des milieux de vie des aînés – suivent également ce cap.
Cette transition va bien au-delà de l’introduction de pratiques environnementales à la marge ; elle appelle une profonde modification de nos façons de faire. Elle doit être réfléchie collectivement et reposer sur la participation du plus grand nombre. L’économie sociale prend alors tout son sens, de même que le travail de liaison et de coconstruction réalisé par le TIESS.
On l’a beaucoup dit, il ne faut pas rater l’occasion de profiter d’une bonne crise. Si on a été en mesure de faire toutes ces transformations dans nos modes de vie pour faire face à une crise sanitaire, pourquoi ne le serait-on pas pour œuvrer à une transition sociale et écologique ?
« cette transition va Bien aU-deLà de L’introdUction de PratiqUes environnementaLes à La marGe ;
eLLe aPPeLLe Une Profonde modification de
nos façons de faire. »
1 Une synthèse de connaissances à ce sujet est en préparation.
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