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Les parallèles
Les parallèles…
J’ai toujours eu une sainte horreur des mathématiques et de leurs logiques établies par des soit
disant génies cartésiens !
On a beau me dire que deux lignes parallèles ne se recoupent jamais, je ne le crois pas !
Je ne le crois plus !
D’abord parce que soufrant de diplopie, pour moi tous les jours, toutes les lignes parallèles se
rejoignent à un moment donné, dès que je regarde à l’horizon !
L’anti thèse de la thèse est ainsi établie !
Deuxièmement parce que la vie ma montrer à plusieurs reprises que deux destins parallèles
peuvent un jour se croiser et provoquer le chaos dans nos vies !
Et ce, encore récemment !
Je vais vous conter ici l’histoire improbable de « Grand Pierre » et petit « C ».
« Grand Pierre » est mon ami, un grand gaillard, un gars « du quartier », un mètre quatre-vingt,
cent dix kilos.
Un vrai roc, plutôt rugby que danse classique, toujours la pêche, extraverti, le verbe haut,
aimant la bonne bouffe, les amis et le bon vin, courir le monde et t’inviter sur son bateau pour
une bonne partie de pêche arrosée !
Le gars sûr de lui, celui qui te rassure, celui dont « la ligne » aurait dû partir du point A jusqu’au
point B, sans jamais devenir une « ligne brisée » !
Pour moi, mon « Grand Pierre » c’était l’indestructible !
Petit « C » (Je l’appelle comme ça car je n’aime pas vraiment son vrai nom ! « Cancer « )
Lui était un introverti, personne ne le connaissait vraiment, le gars réservé, discret, trop discret.
Le genre de gars étriqué, qui vit planqué, sans se faire remarquer !
Pendant des années personne ne savait vraiment si « petit C » existait vraiment et surtout qu’il
habitait si près.
On en avait entendu parler bien sûr, même plaisanté à s’imaginer un jour chacun le rencontrer !
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