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d'être adoptée .


            Diversité : Il n’y a pas de vie sans échange, il n’y a pas d’échange viable sans diversité.
            Chaque organisme vivant, quel qu’il soit, prélève dans l’environnement les substances et
            les énergies dont il a besoin et élimine d’autres substances toxiques dont l’accumulation
            peut   lui   être   fatale.   Ces   dernières   peuvent   par   contre   être   indispensables   à   la   vie
            d’organismes   différents   dont   les  éliminations   seront   à   leur  tour  indispensables  à   de
            nouveaux organismes. Une plante échange d’abord avec le sol dans lequel elle vit. Sa
            santé dépend avant tout de son adaptation à ce milieu, d’autant plus qu’une fois germée
            et enracinée, elle ne peut plus se déplacer par elle-même pour rechercher ailleurs un lieu
            lui convenant mieux. C’est pourquoi les centaines de générations de paysans qui ont
            inventé   puis   développé   l’agriculture   ont   toujours   cherché   à   sélectionner   des   plantes
            capables de s’adapter aux milliers de terroirs différents dans lesquels elles sont cultivées
            ainsi qu’aux variations et à l’évolution des conditions environnementales, climatiques…

            La diversité est aussi un facteur de résistance aux aléas climatiques, aux maladies ou aux
            prédateurs qui ne sont jamais fatals à tous les individus s’ils sont différents les uns des
            autres.


                                                                                                  Guy Kastler

            Diversité   culturelle   :  Les   enjeux  de   diversité   culturelle   entrent   peu   à   peu   dans   le
            triptyque "économique-écologique-social".

            Dommage  :   Dommage   que   les   cours   de   philosophie   appliquée   soient   rangés   aux
            oubliettes du vernis culturel dès qu’on aborde les choses sérieuses pour « avoir un métier
            » ..Dommage que les professeurs d’économie , de vente , de « gestion des ressources
            humaines » etc.. n’aient plus au dessus de la tête , comme dans les classes communales
            de mon enfance quelque maxime qui rappelle que le but de l’existence n’est ni le profit ni
            la consommation ..

            Dommage que ces mêmes enseignants robotisés par les pensées uniques propres à leur
            discipline ne vous rappellent pas sans cesse que le 20ème siècle ne s’est pas seulement
            singularisé par l’importance des conflits et des massacres en tous genres qu’il a vu passer
            , par le triomphe du libéralisme économique , la disparition de plus de 30 % des espèces
            vivantes  ..mais aussi et , principalement , par une perte de sens ..

            La vie humaine ne vaut pas grand chose , pas plus que la vie animale . ..devant les
            équations du CAC 40


                                                                                                 Michel Giran

            Don : Ce que la nature ne donna que pour être donné.

                                                                                            Camoens, Luis de

            Doute  :   Le   doute   comme   attitude   scientifique   a   fait   progresser   la   science   pendant
            plusieurs siècles ...Allons nous devoir nous arrêter devant les dogmes bastille de la
            consommation et de la « relance économique » présentées comme les remèdes miracles
            anti chômage ? Allons ! Du nerf ...Ce ne sont après tout que des tigres de papier comme
            tant d’autres !


            Tigres en papier ? ? ? Euh ..Vite dit monsieur ! Demandez à tous ces bons bourgeois dont
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