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Maison qui brûle : La maison brûle et nous regardons ailleurs, disait Jacques Chirac. On
peut parler d’euphémisme dans la mesure où nous regardons ailleurs, mais plus encore,
compte tenu de notre modèle de développement actuel (occidental), nous passons notre
temps à jeter de l’huile sur le feu de la maison qui brûle !
Patrick Viveret
Mal à la planète : Faillite des diplomaties, faiblesse des démocraties. On sort de Rio de
Janeiro [ Sommet Rio + 20 en 2012 ] avec un mal à la planète carabiné !
Management bienveillant et bien-être au travail : Il s’agit d’une certaine façon de
considérer ses collaborateurs et de travailler avec eux, basé sur le respect, la confiance et
l’écoute.
Manipulation génétique : Avec la manipulation génétique et le vitroplant (multiplication à
partir d’une seule cellule), le laboratoire de recherche peut dorénavant être délocalisé
n’importe où sur la planète, échappant ainsi non seulement aux contraintes de milieu,
mais aussi aux contraintes sociales ou juridiques. La contamination génétique des
champs et des semences paysannes, parce qu’elle est inévitable dès qu’il y a
dissémination en milieu ouvert, permet au propriétaire du brevet sur le gène manipulé de
s’emparer peu à peu de l’ensemble des champs cultivés.
Ces derniers deviennent ainsi, avec les consommateurs que nous sommes tous, une
extension du laboratoire qui y impose à grande échelle ses dernières trouvailles avant
même que les impacts sanitaires, agronomiques, économiques et sociologiques n’en
aient été étudiés.
Le stock de graines présent dans tout champ cultivé et susceptible de générer des
repousses appartient ainsi peu à peu au propriétaire du brevet. Ce dernier peut alors
dicter à chaque paysan ce qu’il doit acheter et cultiver et à chaque peuple ce qu’il peut ou
non manger : science fiction ? Non .
Guy Kastler
Marchandise : Non le monde n'est pas à une marchandise et la vie n’a pas de prix
contrairement aux savants calculs des modèles économiques admis par l’élite
autoproclamée de la nation..
Jevousmoi
Marché : Nous paysans et paysannes, sans-terres, peuples autochtones, migrants et
migrantes, nous opposons fermement à la marchandisation de la terre, de nos territoires,
de l’eau, des semences, des aliments, de la nature et de la vie humaine, nous répétons
ce qui a été dit au Sommet des Peuples de Cochabamba en Bolivie: « L’humanité est
aujourd’hui à la croisée des chemins: poursuivre sur la voie du capitalisme, de la mise à