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4268. Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) était le plus généreux des hommes. Cette générosité se manifestait pleinement
durant le mois du ramadan, lorsque Gabriel (que la paix soit sur lui) venait chaque nuit lui
enseigner le Coran. Et lorsque Gabriel le rencontrait, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) était plus généreux que le vent envoyé par Dieu (vent porteur de pluie)".
Magnanimité noble de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
4269. Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai servi le Prophète (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) pendant dix ans, jamais il ne m'a dit "fi!" ni "pourquoi as-tu fait telle chose?" ni
"si seulement tu as fait telle chose!".
Générosité de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)
4274. Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Jamais, quand on lui
demanda quelque chose, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ne répondit fût-ce
pour une seule fois : "Non".
4278. D'après Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si j'avais reçu l'impôt du Bahreïn, je te donnerais telle et
telle et telle somme". Le Prophète fit à chaque fois signe du contenu des deux mains. Or
l'impôt du Bahreïn n'arriva qu'après la mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).
Alors, il (Jâbir) alla trouver ‘Abou Bakr (et lui raconta la chose). Celui-ci ordonna à un héraut
d'appeler : "Si le Prophète devait à quelqu'un quelque chose ou quelque dette, qu'il vienne". Je
me levai alors et dis : le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si j'avais reçu
l'impôt du Bahreïn, je te donnerais telle et telle et telle somme". ‘Abou Bakr ramassa dans ses
deux mains de l'argent, puis me dit : "Comptez". Je les comptai et je les trouvai cinq cents. Il
me dit enfin : "Prenez encore le double de cette somme".
Clémence de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envers les garçons et
les familles et sa modestie
4279. D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
Dieu sur lui) dit à l'occasion de la naissance de son enfant : "Cette nuit-ci a connu la naissance
de mon fils; je lui ai donné comme prénom celui de mon ancêtre Abraham ('Ibrâhîm)". Le
Prophète confia plus tard son fils à 'Umm Sayf, nourrice et épouse d'un forgeron, Abou Sayf.
Il alla un jour le visiter et je l'accompagnai, dit Anas. Nous entrâmes chez Abou Sayf et le
trouvâmes en train de souffler dans son instrument alors que la pièce était empestée de fumée.
Je me précipitai vers l'homme, surpassant ainsi l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu
sur lui). - "Ô Abou Sayf, lui dis-je, arrête! L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur
lui) est venu!". Abou Sayf cessa aussitôt de souffler. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu
sur lui) demanda de voir l'enfant; il le prit, l'embrassa et lui chuchota quelques mots que Dieu
Seul sait. Et j'ai vu 'Ibrâhîm au moment où il rendait le dernier soupir entre les mains de son
père, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Les yeux de celui-ci (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) se mirent à répandre des larmes et il dit : "L'œil verse des larmes
et le cœur est chagriné; mais nous ne disons que ce qui plaît à notre Seigneur (point de
contestation devant la volonté divine). Ô 'Ibrâhîm, par Dieu, nous sommes affligés d'être
séparés de toi!".
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