Page 54 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin

               17  L’obligation d’obéir aux commandements de Dieu. Ce que doit dire
                      celui qui y est invité ou à qui on a prescrit le bien ou proscrit le mal



               Dieu le très Haut a dit :

               1 Chap 4/65 : « Non, par ton Seigneur ! Ils n’auront pas cru jusqu’à ce qu’ils te prennent pour juge dans leur objet de
               dispute, puis qu’ils ne ressentent en eux-mêmes aucune contrariété du fait de ta sentence et qu’ils s’y plient en complète
               soumission. »


               2 Chap 24/51 : « Les seules paroles que disent toujours les Croyants quand on les invite à venir à Dieu et à Son Messager
               pour qu’Il juge entre eux sont : « Nous avons entendu et obéi. » Ceux-là sont ceux qui ont récolté le succès. »


                     Parmi les Hadiths qui s’y rapportent il y a celui de Abou Hourayra cité en t^te du chapître précédent ainsi que les
               suivants :


               168. Abou Hourayra (RA) a dit : « Quand fut descendu sur le Messager de Dieu    le verset suivant : « C’est a Dieu
               qu’appartient ce qui est dans les cieux et dans la Terre. Que vous montriez ce qui est en vous-mêmes ou que vous le cachiez,
               Dieu vous jugera là-dessus (2/284). » cela pesa lourdement aux Compagnons du Messager de Dieu   . Ils se rendirent
               auprès de lui et s’accroupirent (en signe d’humilité). Ils dirent : « O Messager de Dieu ! On nous a imposé des actions que
               nous sommes capables de faire : la prière, la guerre sainte, le jeûne et l’aumône. Voilà maintenant qu’on fait descendre sur

               toi un verset que nous ne pouvons supporter. » le Messager de Dieu    dit : « Voulez-vous donc dire comme ont dit les
               gens des deux Livres précédents (juifs et chrétiens) : « Nous avons entendu et nous avons désobéi ? » Mais dites plutôt :
               « Nous avons entendu et nous  avons obéi, Ton absolution notre  Seigneur ! C’est vers toi la destinée. » Quand ces gens
               récitèrent à leur tour ces paroles et que leurs langues s’y furent pliées, Dieu fit descendre le verset suivants : « e Messager a
               cru à ce qui lui a été descendu de la part de son Seigneur, ainsi que les Croyants. Tous ont cru en Dieu, à ces Anges, à ces
               Livres et à ces Messagers. Nous ne faisons aucune différence entre ces Messagers. » Ils dirent : « Nous avons entendu et nous
               avons désobéi ? » Mais dites plutôt : « Nous avons entendu et nous avons obéi, Ton absolution notre Seigneur ! C’est vers toi
               la destinée. » Quand ils mirent ce verset en pratique, Dieu le fit suivre di verset suivant : « Dieu ne charge une âme que selon
               sa capacité. Elle a pour elle ce qu’elle a reçu et elle a contre elle ce qu’elle a acquis. Notre Seigneur ! Ne nous en tiens pas
               rigueur si nous avons oublié ou fauté. » (Dieu dit oui) « Notre Seigneur ! Ne nous fait pas supporter une lourde charge
               comme Tu l’as fait supporter à ceux qui nous ont devancés. » (Dieu dit oui) « Notre Seigneur ! Ne nous impose pas ce qui est
               au-dessus de nos forces. » (Dieu dit oui) « Donne-nous Ton pardon, Ton absolution et Ta miséricorde. Tu es notre Maître ;
               donne-nous la victoire sur les gens mécréant. » (Il dit oui) (Moslem)































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