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L’entrepreneuriat au Maroc : état des lieux

▪ Les différents gouvernements qui se sont succédés au Maroc ont lancé plusieurs programmes d’entrepreneuriat dans le but de

renforcer le tissu économique. Tous n’ont pas été couronnés de succès, et ce, principalement pour cause de manque de formation et
d ’accompagnement des nouveaux entrepreneurs au plan opérationnel (crédit jeunes promoteurs,…).

▪ En 2014, le gouvernement a officiellement adopté le statut « auto-entrepreneur » dédié aux entrepreneurs marocains. Le nombre de

participants au programme a atteint plus de 100,000 sur une période de 4 années après son lancement. La loi de finance 2020 a
permis de rehausser le plafond des montants bénéficiant d’une fiscalité réduite.

▪ Selon une étude de Barid Al Maghrib, 36% des auto-entrepreneurs sont des femmes, 44% des participants opèrent dans le

commerce, 32% dans les services, 18% dans l’industrie et 6% dans l’artisanat.

▪ Le chiffre d’affaires réalisé par les auto-entrepreneurs s’est élevé à 416 MDH en 2018, ce qui a permis à l’État de percevoir jusqu’à 7,8
millions de dirhams sous forme d’impôt sur le revenu. Ce niveau reste insuffisant à tous points de vue.

▪ Le rapport de la GEM (Global Entrepreneurship Monitor) s’est penché sur les divers obstacles qui entravent l’écosystème

entrepreneurial. Il s’agit, entre autres, de la faiblesse du système d’éducation, de la capacité limitée en matière de Recherche &
Développement ainsi que du manque de compétitivité des marchés.

▪ Selon de nombreux entrepreneurs marocains, l’absence d‘accompagnement, ainsi que les difficultés à trouver des espaces de travail

abordables et à accéder au financement des investissements figurent parmi les obstacles rencontrés.

▪ L’entrepreneuriat féminin se développe au Maroc, mais les chiffres restent très modestes (seulement 10% à 15% des entreprises
concernées sont gérées par des femmes).

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