Page 18 - Manuel AJAB
P. 18

Aspects juridiques de l’activité bancaire


                                    1. L’établissement de crédit





             1.1  La nouvelle loi Bancaire n° 103-12 du 24 Décembre 2014



             L’instauration de la loi bancaire n° 103-12 devrait permettre au secteur bancaire :

               ·  Son  adaptation  aux  contraintes  de  la  mondialisation  et  aux  nouvelles  normes  bancaires
                  internationales en attribuant une autonomie aux organes de supervision ;
               ·  Le renforcement de la supervision et du contrôle du secteur bancaire contre son exposition
                  au risque systémique induite par la globalisation des économes ;
               ·  L'instauration d'un cadre législatif régissant l'activité des banques participatives.


            Définition de l’Etablissement du Crédit :

            Est  considérée  comme  établissement  de  crédit  toute  personne  morale  qui  effectue,  à  titre
            habituelle et professionnelle, une ou plusieurs opérations des activités suivantes :

               ·  La réception de fonds du public,
               ·  Les opérations de crédit,
               ·  La mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion.


            Les établissements de crédit sont le lien entre les déposants et les emprunteurs et d’une manière
            générale, ils contribuent au financement de l’économie.

            Cette  mission  quasiment  « d’intérêt  général »  implique  l’existence  d’un  corps  contraignant  de
            règles encadrant leur activité.
            1.2  Le cadre règlementaire



            Les évolutions réglementaires depuis 2006, ont visé l’adaptation de la législation aux changements
            significatifs qu’a connus le secteur bancaire, marqués essentiellement par la libération, l’ouverture
            vers l’extérieur et l’introduction d’innovations financières et technologiques.


            a. Dispositions prudentielles



            Les dispositifs préconisés par le Comité de Bâle sont une des principales sources d’inspiration des
            réglementations prudentielles actuelles de la place bancaire marocaine.
            La conformité à ces règles prudentielles fait donc désormais partie des objectifs stratégiques des
            établissements de crédit :


                Capital minimum

            Le capital minimum des banques est fixé à 200 millions de dirhams entièrement libérés, et 100
            millions de dirhams lorsque la banque ne recueille pas de fonds du public.




                                                                                                          17
   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23