Page 150 - Casablanca, le 15/05/04
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Environnement bancaire et monétaire




            b. Résultat brut d’exploitation (RBE)

            C’est  la  différence  entre  le  PNB  et  les  frais  généraux  et  autres  charges  d’exploitation  et  les
            dotations aux amortissements. Il est essentiel pour une banque, même quand elle réalise un PNB
            excellent, de maîtriser ses charges pour pouvoir dégager un résultat intéressant.

            c.  Le coût du risque

            Le coût du risque se définit comme étant le rapport entre les dotations nettes de reprises et la
            moyenne des actifs.


            d. Résultat net

            Le résultat net servira à rémunérer l’apport des actionnaires sous la forme d’une distribution de
            dividendes et à renforcer les fonds propres de la banque notamment par le report à nouveau du
            résultat non distribué.


            e. Total bilan

            Le total bilan est souvent utilisé comme indicateur d’appréciation de la taille de la banque.
            Le total bilan du système bancaire marocain s’élève à 1.145 milliards de dirhams à fin décembre
            2015.

            Pour les huit groupes bancaires sur base consolidée, il ressort à 1.359 milliards de dirhams au 31
            décembre 2015, contre 1.293 à fin 2014, soit une évolution de 1,1%.


            f.  Evolution des Fonds propres

            Les  fonds  propres  sont  un  indicateur  de  performance  essentiel  dans  la  mesure  où  les  ratios
            prudentiels  se  calculent  sur  la  base  des  fonds  propres  de  la  banque.  L’importance  des  fonds
            propres détermine donc la capacité de la banque à octroyer de nouveaux crédits à la clientèle.
            En 2015, les Fonds Propres (hors bénéfices de l’exercice) des banques ont atteint à fin décembre
            2015,  104  milliards  de  dirhams,  contre  98  milliards  de  dirhams  à  fin  décembre  2014,  soit  une
            hausse de 7%.
            L’année  2015  a  connu  une  progression  de  solvabilité  moyenne  globale  du  secteur  bancaire  en
            s’établissant à 13,7% au lieu de 13,8% à fin 2014, en progression de 0,1 point par rapport à 2014.

            g.  Evolution des risques nets pondérés

             Au terme de l’année 2015, les risques nets pondérés du secteur bancaire se sont élevés à 816
            milliards  de  dirhams,  s’inscrivant  en  hausse  limitée  de  1,4%  contre  7,7%  à  fin  2014.  Ils  sont
            constitués  à  hauteur  de  85%  des  risques  nets  pondérés  au  titre  du  risque  de  crédit,  5%  des
            expositions au titre des risques de marché et 10% du risque opérationnel.














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