Page 63 - Microsoft Word - méthode Coué
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Chacune de nos pensées, bonne ou mauvaise, se concrète, se
matérialise, devient, en un mot, une réalité, dans le domaine de la
possibilité.
Nous sommes ce que nous nous faisons et non pas ce que le sort
nous fait.
Quiconque part dans la vie avec l'idée « j'arriverai », arrive
fatalement, parce qu'il fait ce qu'il faut pour arriver. Si une seule
occasion passe près de lui, cette occasion, n'eût-elle qu'un cheveu, il
la saisit par le seul cheveu qu'elle a. De plus, il fait souvent naître,
inconsciemment ou non, les événements propices.
Celui qui, au contraire, doute toujours de lui-même (c'est M.
Constant Guignard), n'arrive jamais à rien. Celui-là peut nager dans
un océan d'occasions pourvues de chevelures absaloniennes, il ne les
verra pas et ne pourra pas en saisir une seule, alors qu'il lui suffirait
d'étendre la main pour le faire. Et s'il fait naître des événements, ce
seront des événements nuisibles. N'accusez donc pas le sort, ne vous
en prenez qu'à vous-même.
On prêche toujours l'effort, il faut le répudier. Car qui [[71]] dit effort
dit volonté, qui dit volonté dit entrée en jeu possible de l'imagination
en sens contraire, d'où, dans ce cas, résultat précisément contraire à
celui que l'on cherche à obtenir.
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