Page 50 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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terre, Kalie était alors devant moi, vêtue de sa
robe blanche habituelle et coiffée de son turban.
Immédiatement je me dirigeai vers la bibliothèque
et Katie fit quelques pas do côté pour me laisser
passer, En effet mademoiselle Cook avait glissé
en partie du canapé et sa tête penchait dans unê~
situation très pénible, Je la remis sur lejçanapé,
et en faisant cela, j'eus malgré l'obscurité la vive
satisfaction de constater que mademoiselle Cook
n'était pas revêtue du costume de Katie, mais
qu'elle portait son vêtement ordinaire de velours
noir et se trouvait dans uifétat de profonde lé-
thargie, Il ne s'était pas écoulé plus de trois se-
condes entre le moment où je vis Katie eiï robe
blanche et celui où je relevai miss Cook. »
En une autre séance, M. Crookes écrit :
^ « Jamais Katie n'était apparue avec autant de
perfection : pendant près de doux Heures, elle se
promena dans la chambre, en causant familière-
ment avec ceux qui étaient présents. Plusieurs
fois elle prit mon bras en marchant et l'impres-
sion ressentie par mon esprit était que c'était une
fomme vivante qui était à mon côté. Pensant
donc que si je n'avais pas un esprit auprès de
moi, il y avait tout au moins une dame, je lui
demandai la permission de la prendre dans mes
bras. Cette permission me fut gracieusement
donnée ; j'en usai convenablement, comme tout
homme bien élevé l'eût fait dans ces circons-
tances. Le fantôme était un être aussi matériel 4
que mademoiselle Cook elle-même... j'entrai